Sambor, première nuit

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Voila déjà quelques temps que je suis à Jérusalem, des temps bien calmes, nous n’avons pas l’air d’être pourchassé ici, et je ne rencontre pas beaucoup de Caïnites. Cet état de fait est plutôt agréable pour moi, je ne cherche pas forcément à être repéré pour ce que je suis. En Europe, le clan Tremere étend son emprise.

Comme tous les soirs, je sors de l’hopital qui me sert de refuge pour prendre la température de la nuit, et profitez d’un peu de calme. Le quartier arabe reste le plus facile d’accès et le plus actif pour des gens de ma condition, et je me fonds plus facilement dans la foule. Les attaques dans un lieu public sont également moins fréquente.

Ce soir là, c’est à un croisement que mon avenir bascula. Deux personnes étant habillées en nonne, un grand gaillard bien trop emmitouflé pour la saison et un adolescent habillé comme un arabe, voila les personnes qui se retrouvèrement à former un cercle avec moi.
Rapidement, la discussion s’engagea entre Fidelma, Blanche (les deux nonnes) et Bashir (l’adolescent). Une disussion que je ne put comprendre, ils parlaient dans une langue inconnue de moi. Sheïtan prit également part à la discussion et rapidement le nom d’Etheria apparut dans la discussion.
Une rapide lecture des auras des ces personnes me confirma leur condition de vampires, une aura colérique et idéaliste pour Sheitan, calme pour Fidelma, heureuse, idéaliste, psychotique pour Blanche, ce qui soit dit en passant fait un curieux mélange. Seule l’aura de Bashir echappa à mes études, peut être avait-il la possibilité de camoufler cet aura.

J’appris rapidement que tout le monde avait été logé par Etheria, il semblait ne pas me croire quand je leur dit que je ne la connaissais pas et qu’elle ne m’ait pas logé. Ce n’était bien sûr qu’une part de la vérité, puisque mon mentor a une dette envers cette Etheria, mais je loge bbien par mes propres moyens.
La discussion tourna court quand tout le monde détourna les yeux vers un chien, un simple chien pour la plupart des humains, mais l’odeur de sang qui s’en dégageait et le fait qu’il ait pu attirer notre attention semble bien assez surnaturel pour que tout le monde se préoccupe de cet animal.

Comme un groupe soudé, nous avons commencé à suivre cet animal dès qu’il détala. Tous sauf Bashir, que je ne vois plus à nos cotés. L’odeur de sang était toujours présente, mais difficelement identifiable entre nos mouvements et l’odeur de décomposition qui emanait de Sheitan.
Ce dernier d’ailleurs nous confirmait qu’il fallait suivre ce chien, il semblait comprendre tous ces hurlements et aboiements.

C’est alors que Bashir reapparu. Nons seulement il pouvait dissimuler son aura, mais il pouvait disparaitre lui même entièrement. Et la réaction de Blanche fut tout aussi surprenant, elle appela out de suite Bashir par le nom d’ange Gabriel. Bashir ne contredit pas Blanche, disant que les noms n’avaient que peu d’importance. Fidelam elle semablait très sceptique et regarda Bashir de façon beaucoup plus supecte qu’auparavant.

Les chiens nous entouraient de plus en plus au fur et à mesure que vous avancions en direction d’une des portes de jérusalem, leur présence était de plus en plus oprécente.
A la sortie de Jérusalem, leur rythme s’accéléra en se dirigeant vers un moticule de terre bien eloigné. Bashir, Sheitan et Fidelma n’eurent aucune difficulté à suivre le rythme. Blanche également, mais la présence des chiens l’avait rendu frénétique, est ses mouvements semblaient complètement desordonnés quand elle courrait.
Ils arrivèrent donc nettement avant moi en haut de cette colline. Sheitan avait déja trouvé un abri sur ce monticule au cas ou nous n’aurions pas le temps de revenir à Jérusalem avant l’aube fatale.

C’est une fois arrivé en haut que tous les chiens présents s’applatirent par terre de peur, y compris l’alpha. Nous comprirent rapidement pourquo cette crainte, la terre commenceait doucement à frémir.
Puis survient un véritable tremblement de terre. Un catastrophe naturelle dont je n’avais pas l’habitude dans mes terres germaniques, et qui est bien impressionnante.
Une des plus grosse conséqence fut la couleur orangée que prit Jérusalem, de nombreux incendies s’étaient déclarés suivant les quartiers, et la panique semblait avoir pris le dessus.

Un rapide coup d’oeil à mes compagnons m’appris qu’ils souhaitaient retourner sur place. L’idée me plaisait assez, retourner vers le feu semblait assez contraire à nos craintes, mais nous pourrions esquiver facilement les brasiers en faisant attention.

De retour à Jérusalem, le feu et le sang mirent notre maitrise de soi à rude épreuve, mais cette fois ci, personne ne perdit pied, tout le monde resista à ces appels. C’est la que notre petit groupe se sépara pour la première fois. Fidelma et Blanche voulait prendre des nouvelles de leur refuge et Bashir les accompagna. Il me semblait étrange que des vampires montrent leur refuge à un caïnite qu’il ne connaisse que depuis très recemment, mais Blanche semble avoir une confiance aveugle envers Bashir.

Sheitan lui souhaitait aller chercher des informations auprès des siens, et cette activité me semblait nettement plus interessante. Nous nous dirigeâmes donc vers le quartier arménien.
La desolation, les pleurs, le feu était omniprésent dans ce quartier. Jsqu’à ce qu’un cri nous détourne, nous nous dirigions facilement dans les ruelles, passant facilement entre les humains qui ne se souciant que peu de notre présence.
En pénétrant dans la ruelle d’où venait le cri, un croisé caïnite en frénésie se releva vers nous delaissant une apauvre femme victime de sa folie.
L’assaut fut extrénement rapide, j’eu à peine le temps de retourner vers la rue principale pour éviter que des badauds ne voient la scène que Sheitan avait sorti une grosse hache d’arme de son dos et coupa littéralement en deux le croisé. Il faudra que je mette à profut cette force en cas de danger pour mon existance.
Par un souci de discrétion que me hante depuis le début de la traque, je commancaise directement par faire disparaitre les cicatrices de vampires du coup de la jeune femme grâce au Valeren. Je savais pertinnement que je ne pouvais la soigner, mais ce n »était pas la peine de rajouter une rumeur de monstre à la panique générale. Sheitan me regarda bizarrement,se rendit compte que les cicatrices avaient disparu d’un simple contact de ma main.
Rapidement, je pris également la tunique du croisé pour la bruler, la encore, pas la peine de rajouter la vengeance de tout un corps militaire au problème que j’ai déjà.

Sortie de la ruelle, nous arrivames rapidement à l’endroit que cherchait Sheitan. Il se mit à parler aux rats, leur demandant toutes les informations possibles sur ce tremblemetn de terre.
Ma maigre connaissance en animalisme me fit comprendre que les tremblements de terre était assez fréquent à Jérusalement mais que celui la sera imputable à un certain Messel, ce dernier faisant partie des lépreux.

Nous rejoignames ensuite Fidelma, Blanche et Bashir au refuge des nonnes. Ce dernier était une maison bien delabrée maitenant en plein quartier chrétien. Il semblerait que des goules appartenant à Blanche notemment prenne soin de ce lieu.
Décidement, ne pas garder secret l’endroit ou nous sommes le plus vulnérable me dépasse complètement.

L’aube approchant, mes compagnons d’infortune décidèrent de retourner au monticule de terre en dehors de Jérusalem pour passer la nuit, je me rendis pour ma part à l’hopital, mon refuge actuel, afin de pouvoir me nourir et de trouver un lieu calme afin de trouver le repos bien mérité.

Mon sommeil me vint avec de nombreuses questions : comment se fait-il qu’un chien nous ait réunis et sauver de ce tremblement de terre? Bashir, que je définissais comme Assamite, est-il à Jérusalem pour un contrat qui pourrait me concerner ?

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