De la fonction de personne ressource (ou comment le travail invisible n’est pas un travail)

Il est des fonctions dans un établissement scolaire qui sont soit méconnues, soit non reconnues, soit  dénigrées. S’il en est une qui paraît indispensable, c’est bien celle de personne ressource.

Ah oui j’oubliais, comme il s’agit de l’éducation nationale, et bien dans chaque académie, cela porte un nom différent dans chaque académie (pourquoi faire simple surtout si on ne veut pas se mouiller à créer un statut). Et j’oubliais aussi, mais ça c’est parce que je suis certainement trop con, dans certaines académies, on a profité de la création du statut de référent numérique pour les supprimer.

Pour faire simple, c’est la personne, le plus souvent un enseignant, qui est chargé de s’occuper de la gestion du réseau de l’établissement et de la bonne marche des TICE. Officiellement, il s’agit de la personne qui est chargée d’organiser la bonne marche pédagogique des TICE. Dans la réalité, c’est le gros con qui a accepté de passer tout son temps libre à gérer du matériel obsolète (ou inutile), à installer des logiciels et à faire en sorte que ça marche à peu près.

Ca vous dit rien, pourtant c’est un peu le mec que vous rendez responsable de tous les dysfonctionnements informatiques de votre établissement. Parce que s’il y a un truc génial avec cette personne, c’est que quand tout va bien, on ne sait pas ce qu’elle fait, mais quand tout va mal, on a quelqu’un sur qui taper sans toujours savoir ce qu’elle fait. Si on établit un emploi du temps moyen en France, cette personne est « valorisée »  par l’institution à hauteur de 1 à 3 heures supplémentaires par semaine. Enorme! savez vous en réalité combien de temps elle y passe? Ben nous vous ne le savez pas, ce qui vous intéresse c’est que ça marche. Par contre, pour gueuler quand ça ne marche pas on vous retrouve! on ne peut pas vous en vouloir! avoir une politique de développement des tice sans mettre en place un véritable statut pour la chose c’est un peu n’importe quoi!

Mais heureusement, certaines collectivités territoriales ont remédié au problème en  mettant en place des techniciens qui gèrent quelques établissements. Oui des techniciens, pas des profs. Donc niveau pédago c’est pas ça et parfois vos préoccupations, ils ne les comprennent pas. Ce n’est pas de leur faute, ils sont techniciens, ils ne peuvent pas savoir. Dans la plupart des cas, c’est sur un collègue que vous taper parce que c’est lui qui sous des prétextes pédago assure la maintenance que personne n’assure.

Quelle entreprise dans le monde ayant un réseau de au moins une centaine de postes, plusieurs serveurs de domaine, de fichier, de communication n’a pas une personne à plein temps pour gérer ce même réseau? Quelle entreprise peut penser qu’un réseau d’au moins une centaine de postes et quelques serveurs peut se gérer en une heure par semaine? Il n’y en a qu’une, elle s’appelle l’éducation nationale.

Personnellement, j’assure cette fonction avec la grande chance de disposer de trois heures sur mon EDT pour cela (et quand je dis grande chance, je ne mesure pas mes mots, c’est ENORME et je le prends pour une reconnaissance).  Un assistant d’éducation assure 10 heures pour la maintenance générale qui n’en peut plus avec des postes ayant en moyenne 5 ans d’âges (ce qui signifie pour les néophytes, des changements réguliers de différentes parties desdites machines pourries). Bref, 10 + 6 (ben oui 3 heures pas devant élèves ça veut dire 6 heures en vrai) et ben ça suffit pas. Il faut remarquer que nous n’avons que 160 postes.

La lutte quotidienne c’est l’obsolescence du matériel. Qui est satisfait de travailler avec un PC même un peu gonflé et bidouillé qui a 5 ans, donc qui rame un peu. Ben personne. Et bien ceux qui ne sont pas satisfaits le font bien savoir.

Ils le font tellement savoir d’ailleurs que fatalement, la personne ressource ne peut apparaître qu’incompétente. On parle toujours de la même personne qui passe une grande partie de ses journées à faire en sorte que cela fonctionne à peu près, celle qui se couche à pas d’heure pour trouver pourquoi un truc déconne (ben oui parce que sur place, on dépanne et on n’a pas le temps de chercher, donc on cherche à la maison) la même personne qui a monté le premier réseau de l’établissement, passé ses mercredis dans le vide sanitaire de l’établissement à passer des câbles, la même personne qui vous trouve une solution entre deux portes, tellement rapidement que l’on en oublie qu’elle vous a donné la solution.

C’est une fonction un peu marrante non. A quelle personne vous pensez uniquement quand vous avez un problème informatique et jamais en tant que collègue? Risible s’il en est. ben oui, dans la majorité des cas, ces gens ce sont des collègues, mais on ne fait jamais comme si ils avaient des cours à préparer, on peut toujours espérer qu’ils aient du temps pour un truc vraiment utile c’est à dire répondre à vos besoins.

Voilà, parce que j’ai une vie, parce que pour une fois j’aime quelqu’un plus que la côte de boeuf, et que j’en ai ras le bol d’entendre « ça marche pas » (parce qu’il y a toujours un con pour oublier d’allumer son écran) et bien cette magnifique fonction, je compte l’abandonner dès demain.

Vous en pensez quoi de cette magnifique fonction?

En être ou ne pas en être? (ou comment discuter avec legugu du CRAP et de Ludovia)

L’Aigle vole seul; ce sont les corbeaux, les choucas et les étourneaux qui vont en groupe (John Webster) (je sais pas qui c’est).

Bon j’avais bien une idée pour la vidéo habituelle mais j’ai abandonné la recherche. De toute façon là c’est un billet sérieux dans la mesure du possible. Avertissement: toute ressemblance avec des personnages réels ou ayant existé est normale.

Ticeman

Bon Manu Gugu, tu vas m’expliquer un argument après l’autre pourquoi tu vas aller à Ludovia. je te répondrai pour chacun en t’expliquant pourquoi je n’irai pas.

Manu Gugu
J’ai décidé d’aller à Ludovia, l’an dernier. J’ai suivi les différents compte-rendus, dans les blogs et
sur Twitter, et il se dégageait une énergie formidable de tout ça. J’étais chez moi, et je me disais : mais merde, qu’est-ce que tu fais là ?

Ticeman
Ah oui, je me rappelle bien aussi de Ludovia 2010. J’étais chez moi à suivre principalement par Twitter les barcamps sympas et les conférences de Ludovia. J’ai adoré et pas mal participé par twitter. Pourtant je n’irai pas cette année non plus. Parce que s’il est vrai que tout cela a l’air sympa, tu ne crois pas qu’il y a quand même là-dedans, de l’intérêt plus commercial que pédagogique ?

MG
Le commercial, le pédagogique, oui, il faut y réfléchir.
C’est très important. La même question s’est posée à moi pour le forum de Moscou.
Mais en fait, il y a deux choses qui me poussent malgré tout à y aller, et c’est valable dans les deux cas, c’est que je crois qu’il faut essayer de comprendre ce système pour ensuite éventuellement pouvoir l’utiliser ou lutter contre lui, selon les cas.

T
Donc une de tes motivations pour participer à ce genre de réunions est de  lutter contre le système commercial ?. Remarque, tes pancartes à moscou en sont une démonstration. Mais lors de ces festivités, tu n’es pas à l’intérieur du système commercial, tu ne le connais pas. Les  commerciaux viennent faire de la pub. Tu ne vois rien de plus du système que si tu allais à Darty.

MG

Ces choses existent, les intérêts commerciaux autour de la pédagogie, il faut les regarder en face. Mais je suis aussi certain que nos démarches sont complémentaires : se rapporter à quelqu’un qui garde du recul c’est important, car dans ces événements il y a des effets de groupes puissants qui peuvent emmener loin.

T

Justement sur l’effet de groupe, que ce soit Ludovia ou les Rencontres du CRAP dont tu as parlé sur ton blog, ne penses tu pas qu’il se forme là une sorte d’illusion de l’avancée pédagogique par ces événements ?. Aller les amis, généralisons l’usage des réseaux sociaux, et puis après on fera griller des knackis autour d’un feu en chantant et puis si 95% du monde éducatif n’est pas prêt ce n’est pas grave, nous sommes 5% de bisounours. Je me souviens d’un de tes tweets où tu parlais de révolution dans l’éducation à Sainte Affrique. Crois tu qu’une bande d’une centaine de personnes passionnées par leur métier et envisageant des évolutions soient à la base d’une révolution dans notre domaine ? Pour moi, et c’est une raison pour lesquels je n’irais pas, c’est cet effet Loft Story, qui fait qu’à force de vivre en vase clos, on a tendance à croire ce qui n’est pas (mais je pense quand même que l’on y parle un peu mieux le Français dans ces rencontres).

MG

Ce que j’avais tweeté, c’est que j’aimais le fait que plutôt que de parler de révolutions, on envisage de la faire, de la commencer, tout de suite.
Sur l’effet d’un groupe de personnes, je suis tout à fait persuadé que oui, c’est possible d’initier ainsi des changements.
Ce n’est pas ce groupe qui va faire le changement, c’est le contexte.
À un moment donné, c’est de la dynamique, l’équilibre d’un système devient instable, et à ce moment on peut en donnant une impulsion obtenir des effets très importants (on peut même lancer un truc qui nous échappe totalement, ou se retourne contre nous).
Et j’ai une conviction profonde, de l’ordre de l’instinct, que j’aurai du mal à expliquer, qui est que maintenant nous approchons d’une de ces zones instables, d’un de ces points de bifurcation qui peuvent tout changer.

T
C’est marrant, je suis aussi convaincu que l’on se trouve dans une période de transition. Tu es un grand optimiste mais cela ne m’étonne pas quelque part vu ton côté sentimental. J’ai une vision plutôt alarmiste de la chose qui est un argument pour ne pas participer. Je crois que cette période de transition n’est pas du tout favorable à l’évolution de l’éducation. Et c’est aussi pour cela que je me méfie des ludovia & co. Une fois de plus l’effet groupe fait que l’on se cache la vérité. Il y a bien une transition mais elle mène vers un retour en arrière. Le but pour moi assez général des politiques mais aussi de la majorité des enseignants, est de couper l’herbe sous le pied des pédagos. Aujourd’hui plus personne ne se cache pour dire que ce qui arrive dans l’éduc nat est le résultat de ces pédagos à la Mila (coucou). Je ne citerai pas des forums de profs ou des blogs soit disant pédagos ici, mais désormais c’est public et ça a de l’écho. Et je n’aime pas avoir des illusions car je sais qu’en participant, j’aurais le même sentiment que toi même si c’est culcul et qu’invariablement je retrouverai ensuite ma même ZEP, mes mêmes collègues et leur même pédagogie à mémé (pas tous), les mêmes idées en salle des profs. Rien n’aura changé, sauf que j’aurais pris du bide à cause de la bière. Alors oui il y a une évolution mais elle est lente, très lente.

MG
Je crois que dans l’ensemble nos visions sont assez proches, et donc il faut voir où elles diffèrent.
Je crois que la différence, c’est que tu te places dans une optique de transition, de changements profonds mais dans une continuité des idées en place. Pour moi, on arrive dans une zone de puissantes turbulences, et je crois qu’on peut s’attendre à des bouleversements, des mutations profondes.
Le monde change à toute vitesse, les révolutions arabes en sont un exemple sidérant. Les secousses boursières, la montée  en puissance de l’Asie… Je pense donc que des choses vont bientôt se mettre en place, brutalement. Et ces choses, il y a peu de chances qu’on arrive à influer sur elles… Sauf, peut-être, avec un peu de bol, beaucoup d’instinct, et surtout un bon sens du timing. Il se peut que là, on arrive à proposer au bon moment, la bonne chose. Ça aura peut-être une petite influence… ou peut-être pas. Mais je pense qu’il faut essayer.

T
Je dois être beaucoup mois optimiste une fois encore. Tous ces changements certes sont un signe, mais sur l’avenir de l’éducation, qu’attendent les gens, les parents, la majorité des profs ? Ils attendent que l’on reviennent en arrière, à l’éducation à la papa, l’autorité. Ils ont peur et la peur ça ne conduit pas à des bonnes choses. Ils n’attendent pas seulement ce retour en arrière pour l’éducation, ils l’attendent pour tout. Ils rêvent du temps où Moktar gardait ses chèvres et fermait sa gueule devant un dictateur, ils rêvent d’un temps où les Chinois ne fabriquaient que des trucs pourris et des pyjamas qui brûlent, ils rêvent d’un temps où l’Europe était le centre du monde. Les gens veulent revenir en arrière et le premier lieu où ils veulent que cela arrive c’est à l’école. Alors tous ces pédagos qui se réunissent pour révolutionner l’éducation et faire baisser les résultats PISA et ben ils en veulent pas. Parce que tout ça c’est bien la faute à ces salauds de pédagos, hein?(Ckika inveté les compétences au lieu de faire apprendre par cœur, hein Cki ? Et je crois qu’en mettant ces événements en avant, on participe à cette peur.

MG
Ce qui fait aussi que je suis optimiste, c’est que j’ai vu que les collègues de mon établissement, qui au départ correspondaient tout à fait à ta description, ont totalement changé (pas tous) quand on leur a montré avec Colvert, notre projet interdisciplinaire de journal, qu’il pouvait exister une alternative crédible, faisable.
La dynamique est partie de là… et quand j’y repense, elle est partie de presque rien. Et il y a eu une inversion : ceux qui ont sauté le pas ont pris le dessus, les autres se sont recroquevillés, sont partis, ou sont en train de se rapprocher de nous.

T
Et tu crois que ta participation aux sauteries pédagogiques a un lien avec cette évolution et ce projet Colvert ? Crois tu que l’impulsion est venu de là ou que tu l’avais en toi. Vient-elle de Twitter ?

MG

C’était en moi, ça a démarré dans des circonstances un peu dingues, et ensuite il y a eu twitter, le réseau, elab, et les rencontres IRL… et dans les sauteries, il y a les rencontres. Et des rencontres avec des gens qui ne sont pas connectés. Je pense que peut-être c’est ça le plus important.

T

Pour moi réunion de profs, ça rime invariablement à discussions sur la difficulté du métier, plaintes souvent injustifiées (Kevin il a jamais ses affaires c’est invivable ! ,et y’en a qui rendent jamais leurs devoirs, comment que je fais moi pour avancer). Tu sais, bossant dans un bahut à peu près du même style que le mien, à quel point il est pénible d’entendre ces plaintes.

MG
Dans une rencontre, les gens ont traversé la France pour une raison. On se retrouve donc au delà de ce problème de salle des profs. On ne se dit pas : est-ce qu’il faut travailler en groupes. On travaille en groupes. On ne se dit pas : est-ce qu’on va travailler par compétences, on met des activités en place pour le faire.

T

Mais pour le coup, on retrouve le côté vase clos. Y-a-t-il des discussions, des débats ? Parce que sans se prendre à la gorge c’est quand même bien d’avoir des points du vue au moins légèrement différents pour faire avancer les choses. Et c’est même carrément bien de se prendre à la gorge parfois

MG

Tu as raison, il y a cette tendance, d’autant plus qu’il y a des collègues qui sont dans les mouvements depuis longtemps, qui se connaissent bien, etc… Mais c’est le rôle des nouveaux de venir et de secouer le cocotier, de dire qu’on ne peut pas passer notre temps à se goberger et qu’il faut dialoguer, et aussi entendre les arguments, les stratégies des adversaires. Et si ce ne sont pas des cons, ils acceptent les nouveaux, les écoutent, les intègrent. Au CRAP ce ne sont pas des cons.

T

Bon au moins une sauterie à envisager alors. Allez, pour finir, Gugu, il faut que tu lâches un truc ! Que s’est-il passé avec les clowns ? De ta réponse je promets de décider de ma participation aux futures sauteries.

MG

Avec les clowns, on a appris à regarder les autres, on a appris à se donner sans calculer, on a appris la valeur du silence… Et à la fin on était capables de dialoguer sans parler.

T

un peu comme pour dire à ta femme d’aller chercher une bière juste d’un regard ?Bon ben si on apprend ça, je vais beaucoup bouger l’année prochaine !

MG

Ouais, mais attention… A la fin, les clowns, on était tous déchirés. On s’était sorti les tripes comme c’est pas croyable. Du coup, c’est pas facile de reprendre pied ensuite…

Mais c’est humain. Et ce qui vaudrait le plus de faire le voyage dans ce genre de rassemblement, c’est bien l’humain. Et ça, ça ne commence que lorsqu’on peut regarder quelqu’un dans les yeux…

Conseils aux jeunes qui débutent (ou comment arreter de vous stresser en lisant les conseils d’avant la rentrée)

Aller hop la vidéo du début!

httpv://www.youtube.com/watch?v=Gw_nhEddtD4&feature=related

Etrange me direz-vous et ben pas tant que ça. Et oui vous entrez dans un métier pas très normal. Imaginez que vous prenez votre cartable depuis 22 ou 25 ans pour aller à l’école, et que vous allez encore le prendre 40 ans. Ben oui, c’est pas très normal.

Alors comme vous êtes hyper stressés, vous lisez tous les conseils à la con que l’on trouve sur le net ou ailleurs. Les 20 trucs à ne pas faire ou à faire, les 15 trucs indispensables, les petits trucs qui font un bon prof.

Foutez tout ça à la poubelle. Personne n’a à vous donner de conseils. La pédagogie, c’est quand ça marche, quand ça marche pas, c’est que c’est pas bon. Si un tel ou un tel vous dit qu’il faut faire comme si ou comme ça, c’est qu’il doit plus bosser, ou qu’il a oublié. Ce qui marche pour un ne marche  pas pour un autre, ce qui marche avec un élève ne marche pas pour un autre. Y’a pas à tergiverser. Si déjà vous vous dites vous même je vais faire comme si parce que ça ça marche, ça ne marchera pas.

Un des trucs important, c’est le bruit. Ne pas avoir de bruit, ce n’est pas forcément bon signe. Le bruit c’est aussi de la réflexion, et du travail. Des élèves qui ne font aucun bruit, c’est pas normal (ou ils font des conneries, ou ils s’ennuient). Parce que dans les conseils à la con, il y a toujours la gestion de classe. Un troupeau ça se gère, pas une classe. Une classe au mieux, ça s’accompagne.

Et surtout, surtout, on sait qu’on est fait pour ça, quand on essaie des choses, quand on change fréquemment sa façon de faire, quand on teste. Alors oui parfois on se viande et on se fait mettre la misère par les sauvageons. Mais quand vous ne tenterez plus rien, quand ils sentiront que vous êtes dans la routine et l’ennui, vous le paierez. Tant que vous tenterez de vous améliorer, ils vous pardonneront.

Vous êtes sans doute très bon dans votre matière, ça ne fait de personne un bon prof, mais ça n’en fait pas non plus un mauvais.

Voilà, j’ai rien à dire de plus sur ce sujet. Etre bon c’est avoir envie et accepter de se faire dessus quand on se plante. Et surtout ne méprisez jamais vos « mauvais élèves » ce sont peut être eux qui apprécient le plus vos efforts.

 

Ma tablette, mes slips et Moi! (ou comment les tablettes ne changeront rien)

Bon, parce que je suis sympa et gentil, et parce que j’ai quand même des vrais amis dans la vraie vie, ben j’ai passé la journée à déménager un pote (d’ailleurs il a une baraque plutôt pas mal maintenant). Bref, vous vous en tapez royalement, mais voilà t’y pas qu’en rentrant je découvre qu’il y avait eu débat sur la révolution des tablettes dans la TL twitter (pour les novices, les gens que je suis sur Twitter). Bref merde je rate un débat et je me dis, ben si je n’avais que des amis sur Twitter, et ben j’aurai jamais déménagé aujourd’hui et je ne serai pas fatigué.

La loose, j’ai oublié la vidéo

httpv://www.youtube.com/watch?v=sCETMOLSurs

Bon rien à voir avec le sujet, le sujet du débat, c’était je cite : « Les tablettes ouvrent-elles une nouvelle ère? ». oui je cite un tweet là en fait.

Ben moi les tablettes j’aime bien en parler. Quelqu’un que je ne citerai pas dans ma TL m’a prêté une tablette archos pour que je découvre. J’ai un peu joué avec la chose, je l’ai ramenée en classe, je l’ai prêtée à les élèves (ben oui c’était pas à moi alors les élèves ils l’ont utilisé en classe pour voir, sinon je l’aurai jamais prêté). Et je me dis quand même c’est vachement bien ce truc.

Enfin j’avais déjà découvert chez moi que c’était vachement bien. Ben oui dessus, on peut écrire des trucs comme sur un ordi, on peut mater des trucs comme sur un ordi, on peut aller sur facebook ou twitter comme sur un ordi, on peut voir ses potes comme sur un ordi, on peut faire plein de trucs comme sur un ordi. mais surtout, et ça c’est la révolution, on peut le faire aux toilettes. Ben oui, essayez d’aller aux toilettes avec un ordi (bon je dis ordi, mais j’ai remarqué qu’ordi, seuls ceux qui ne l’utilisent pas emploient le terme, d’habitude je dis pas ça, c’est juste pour que vous compreniez). Alors qu’aux toilettes, c’est royal. bref, pour résumer ce premier avantage, la tablette a contribué à l’amélioration de mon transit en me permettant des pauses prolongées aux toilettes.

Mais voilà, pour en revenir à un débat de fond, » la tablette ouvre-t-elle une nouvelle ère? », ben là je me retrouve bien moins convaincu. Bon depuis ce prêt sympa j’ai succombé et j’ai acheté une tablette à moi. Ma Tablette à moi c’est un eeepad transformer sauf que je n’ai pas encore le dock qui permet d’avoir un clavier comme sur un PC donc je suis contraint de l’utiliser comme une tablette. Non parce qu’il faut bien le dire, je suis habitué à plein d’autres trucs avec mes doigts, mais écrire sur une tablette faut bien dire que c’est dégueulasse. Ben oui ça prend du temps et quand tu manges des frites ou une entrecôte et ben t’en colle partout dessus. Sur le clavier, c’est moins grave c’est pas l’endroit où tu regardes.

Oups faut que je pause, mes sushis arrivent.

enfin Bref à ceux qui voient une révolution dans la chose je dirais, non, pas pour bosser, mais oui pour un usage quotidien de la chose. D’une part, le côté tactile ça plaît à pleins de gens, enfin ceux qui ont des doigts propres. Deux, faut bien dire un truc, c’est qu’une tablette bien faite, c’est un outil quand même bien foutu pour tout le monde. J’aurais dit un outil à mémère mais comme @lannoy29 vient de faire un billet sur le même thème dans lequel il cite sa belle mère, je vais tenter d’être respectueux une fois dans ma vie. La tablette c’est quand même l’outil que tout le monde peut comprendre parce que tu ne ranges rien nul part, tu ouvres ton application et plouf tu retrouves ton travail. Enfin voilà, la tablette c’est quand même l’avenir de l’utilisateur lambda de l’informatique qui fait chier son monde d’habitude parce qu’il est même pas foutu de retrouver son propre travail. Et même si je suis honnête je dirais, c’est quand même idéal pour 80% de la population dont les seules utilisations de l’informatique sont:

-aller sur Facebook

-aller sur MSN

-chercher deux trois bricoles sur Internet

-regarder du porno. Si comme moi vous répareriez des PC pour les autres et ben vous seriez que c’est une grosse part de l’utilisation informatique. Et je précise aussi qu’effacer l’historique ne rend pas la chose invisible. Messieurs mesdames, vous avez bien de la chance d’avoir des conjoints qui ne savent pas.

-faire de la vidéo conférence. là je pense aux papys et mamies qui veulent voir leurs petits enfants et être gâteux devant. En réalité tout le monde sait qu’après la visio les vieux font la nouba en se félicitant que leurs enfants habitent à 500 bornes pour ne pas avoir à garder les chiards.

-regarder des séries pourries

-regarder des vidéos

-écouter des MP3

Bref, pour l’utilisation de tout le monde et ben la tablette, y’a pas à dire, c’est quand même une sacrée évolution. t’as pas à passer trois plombes à chercher tes fichiers parce que tu ne sais plus dans quel répertoire au nom romantique tu les as rangé. A ce propos, 50 % des visionneurs de porno, rangent leur vidéo dans un dossier lié au travail. Surtout, tu te biles jamais, t’as rien à paramétrer, ça se met à jour tout seul. Honnêtement, ce sera le calvaire des boites de dépannage informatique. non parce qu’il faut bien le dire, ça marche toujours, et quand ça marche pas c’est que c’est foutu.

Bon revenons sur la belle-mère à @lannoy29qui a le malheur d’être du côté obscur de la tablette. D’ailleurs si j’en crois le prénom de sa petite dernière, il assume son côté sith. Bref,, madame la belle-mère (madame, si vous lisez ce billet, sachez que votre gendre est admirateur de sa belle mère et qu’il en dit au quotidien le plus grand bien), vous avez bien fait, la révolution est faite pour vous.

Mais si j’en reviens au truc de départ, ben la révolution elle est pas faite pour moi. J’adore ma tablette, je ne m’en sépare plus, même au toilettes, elle est un outil ouvert (d’ailleurs étant la plupart du temps sur la table du salon, tout le monde s’en sert), mais voilà je ne travaille pas avec). Au mieux, je prépare des choses, mais pour vraiment travailler, je reprends mon manchot préféré ou même, la honte, mon bigmac aux fenêtres (oui c’est le nom de mon ordi sous Windows). bref, pas moyen de travailler avec ce truc. Why, me direz vous, but why?

Because, les outils sont trop simples, on ne peut pas aller au fond des choses avec ça. Sur ce point, je reste assez optimiste car je suis convaincu que des vrais applications pro viendront. Il n’y a pas de clavier. Et là c’est un point fondamental. 1crivez avec une tablette, même les plus habitués, on n’atteint pas la vitesse du clavier. Bon là encore, je pense que ça changera avec des claviers virtuels plus intuitifs et automatiques, mais pour le moment c’est pas ça. Le vrai problème c’est l’habitude. Je travaille depuis 1996 sur un PC, quand je dis je travaille, il s’agit d’une activité quotidienne et comprenant plusieurs heures pr jour. J’utilise des logiciels plutôt professionnels, permettant des choses complexes et demandant de la ressource système. Et ça aucune tablette, de la pomme au robot, n’en est capable/ il y a des applis sympas, il y a des tablettes mieux que d’autres, mais aucune ne permet la puissance d’un PC.

Par contre et là je vais en revenir au sujet du billet (non parce qu’il faut dire qu’il y avait le mot slip dans le billet et qu’il y en a déjà qui se disent c’est bien nul de mettre un truc dans le titre pour attirer du monde) la tablette a un avantage, l’ultra mobilité, l’ultra simplicité. Alors pourquoi des slips dans tout ça? ça n’a rien à voir avec le sujet! juste, je ramène une collègue très souvent en fin de journée, et comme je n’avais pas de sac de voyage pour me rendre chez ma dulcinée, j’avais tendance à mettre mes slips dans le coffre, de la voiture avec ma tablette. En déposant son sac elle observe la chose, elle ne voit que les slips et pas la tablette, j’en ai juste déduit, que la tablette, ça ne passionnera pas tout le monde tout de suite. Pour la petite histoire, tout cela s’est bien réglé, en ayant ras le bol de voir mes slips dans mon coffre, elle m’a offert un sac de voyage. Et finalement elle avait parlé de la tablette à son homme (Ticeboy c’est son nom), donc j’en déduit, qu’elle avait vu ça comme un gadget mais que finalement ça l’intéressait.

Salauds de pauvres (ou comment les enseignants sur twitter ne sont pas des enseignants comme les autres)

Bon je me suit tâté longtemps avant d’écrire ce billet. D’abord, je voulais écrire un billet d’accueil  pour le transfert du blog sur son nouvel hébergement, mais je trouve ça plutôt naze parce qu’en réalité, il n’y a pas de rupture, et ceux qui viendront lire, seront probablement les mêmes que ceux qui venaient lire l’ancien.

Mazette, j’oubliais, on commence toujours par une vidéo non?

httpv://www.youtube.com/watch?v=g49oPb6kuDg

Bon, je ne voudrais pas aller contre la tradition. bref, je reviens à mon propos. je voulais pas le faire ce billet. Mais début de vacances oblige (enfin vous êtes en vacances, moi je ne sais jamais en quoi je suis), réflexion et relâche et je me dis, mais pourquoi j’ai du mal avec mes collègues.

mais non je blague, j’ai du mal depuis le début avec les profs. Ben oui, où est-ce qu’on peut voir des gens aussi fermés que dans l’éducation nationale, aussi obtus pourrais-je dire. Qui  ne regarde pas des merdes à la télé en disant que c’est de la merde? qui ne joue pas aux jeux vidéos en disant que c’est de la merde? qui ne lit que des trucs chiants en disant que ça déchire (enfin non en disant que c’est potentiellement un Goncourt). Enfin qui est autant de mauvaise fois? Non parce que moi je le sais que vous regardez de la merde à la télé, que vous lisez Voici même pas chez le dentiste et que vous jouez à des jeux pourris sur facebook (ça c’est l’avantage d’être administrateur réseau d’un établissement et c’est parfois très fun).

Et voilà je me suis encore égaré et personne ne me préviens. bref, je voulais pas faire ce billet parce que je voulais pas dire que j’aimais pas les profs. Mais bon vacances obligent, et ben j’aime pas les profs mais j’aime bien ma TL de profs sur twitter. Alors comment cela se fesse?

Il y a quelques mois, j’avais lancé un sondage demandant à ma TL quelle profession exerçaient leurs parents. Ben j’ai été quelque peu surpris. ben oui, les profs sur Twitter, ben y sont pas comme les profs dans la vraie vie.

Bon j’avoue j’ai du mal à trouver des études récentes sur l’origine sociale des enseignants. j’en ai trouvé quelques unes, mais comme c’est pas mon domaine je ne sais pas quelle crédibilité leur accorder. En tout cas, elles ont toutes un point commun. Les enseignants sont des enfants de bourgeois (bon c’est un terme que l’on retrouve souvent dans les études mais je ne sais pas ce que cela veut dire parce que je suis capable de me payer un sabre laser à 150 euros alors que ça sert à rien; enfin si ça sert à tuer des jedi; et voilà que je m’égare encore). Bref, les profs c’est des bourgeois.

Que Nenni, les profs c’est des salauds de pauvres (tu comprends mieux le titre maintenant?). Bon je n’ai eu que 49 réponses à mon sondage. mais alors que plus des trois quarts des enseignants sont issues de catégories dites favorisées et ben dans ma TL plus des trois quarts sont issus de milieux défavorisés ou très moyens. Bon j’avoue que très moyen, c’est pas très scientifique mais ça veut dire presque salaud.

Alors là je suis tombé un peu de ma chaise! ben oui! Tombé. Et sur le cul même. Faut dire que ça en a mis un coup à mon côté catégorisant. Les profs ne sont pas tous les mêmes et sur Twitter et ben ils sont même très différents. Bon ça mériterait une analyse scientifique tout ça mais j’ai pas que ça à faire de ma vie.

y’a enfin des profs que j’aime bien et c’est déjà pas mal, et bizarrement ce sont ces gens là qui m’inspirent, alors j’ai pas besoin d’une étude pour savoir pourquoi.

Bref,  je viens de comprendre pourquoi je voulais pas le faire celui là de billet! Y’en a encore une qui va me dire que je caricature! mais ça je le fais jamais hein?

il va de soi que cet article est un appel à un sociologue sérieux pour une étude sérieuse. Sociologue, ça m’a toujours fait rire comme mot!

 

C’est important d’avoir de bonnes zombitudes

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Je connais une jeune fille de 16 ans qui n’a vraiment pas eu de bol à la grande Loterie de La Vie.
La demoiselle dont je vous parle, régulièrement le dimanche matin, elle voit sa mère émerger de son lit sur le coup de midi, et grommeler devant son café des trucs du genre « P**ain, qu’est ce qu’on leur a mis hier soir… on s’est bien marré. »
Son père, il est déjà dans Gridania* avec son Lalafell, trop fier de son nouveau casque et s’est déjà fait trois Goobbues depuis son premier café.

Mais que font les services sociaux ?!
Cette pauvre enfant a des parents qui jouent à des jeux vidéo !

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« Un bon zombie est un zombie mort,
…sauf quand c’est moi le zombie. »

Cette excellente devise est celle de tous les joueurs de Left 4 Dead.

Left 4 Dead, c’est quoi ?
En jargon, c’est un FPS co-op on line. Il en existe une version X-Box (dont je ne pourrais pas vous parler parce que je n’ai jamais vu ce que ça donnait) et une version PC/Mac hébergée sur la plateforme Steam.
En français, c’est un jeu de tir en vision subjective dans lequel on doit sauver sa peau en atteignant un endroit protégé. Sauf qu’entre vous et cet endroit il y a des centaines de gens transformés en zombies par un virus. Et qu’ils ont très faim. La particularité de ce jeu est que vous ne pourrez survivre qu’en coopérant avec les autres joueurs. C’est un jeu en ligne dans lequel vous pouvez faire équipe avec d’autre joueurs connectés ou bien jouer tout seul et dans ce cas c’est l’intelligence artificielle du jeu qui gèrera les autres joueurs.
En Wikipédien c’est ça.
En vidéo c’est ça : Left 4 Dead et Left 4 Dead 2 (éloignez les gosses….. ça tache un peu…)

En vrai ce sont des joueurs, des gens comme vous ou moi (enfin surtout comme vous, vu que la population masculine y est sur-représentée) qui se connectent à un jeu par l’intermédiaire d’une plateforme et de serveurs. On peut jouer un survivant et même (et c’est là que ça commence à devenir vraiment intéressant) un zombie et essayer de dévorer ses petits camarades….

Bon, côté « gameplay » (en bon français, scénario de jeu), est assez simpliste et ça me rappelle furieusement mes premières parties de Donjon & Dragon ( la boite rouge, mais je vous parle d’un temps que les moins de 30 ans…..) : « un couloir, un monstre, pas de trésor » et « moi voie, moi tue ». Côté intelligence artificielle ça tourne plutôt bien et vite, même si au bout d’un moment, on comprend comment elle fonctionne et on gagne en efficacité ce qu’on perd en plaisir de la surprise. C’en est alors fini des « famous last words » du style « Tiens, en passant par là, ça va aller plus vite ». C’est vrai, ça va plus vite. On est plus vite mort.

De l’intérêt de jouer sans utiliser de personnages gérés par l’IA du jeu.

Je joue pas à un jeu, je joue avec mes potes !

En fait, pour tout vous dire, en matière de jeu, ce que je préfère, ce n’est pas le jeu. Ce sont les joueurs.
Et c’est vrai depuis toujours.
J’avais horreur de jouer avec ma grand mère à la belote parce qu’elle trichait. J’ai passé des nuits à faire des scrabbles avec une copine, mais en dehors des parties avec elle, ce jeu m’emm**de profondément. J’ai passé des heures autour d’un plateau de Junta avec des copains qui m’ont fait tellement rigoler que je m’en rappelle encore vingt ans après, etc, etc…

Pour les jeux vidéo, c’est la même chose. Jouer tout seul devant un PC, je l’ai fait : des semaines entières devant Donjon Master sur mon premier Atari, des campagnes grandioses de Heroes of Might and Magic…. j’en passe et des meilleures.

Et puis un jour, j’ai découvert qu’on pouvait jouer avec des vrais gens à travers Internet.
En fait, j’ai même commencé comme ça, avec des vrais gens : tout le monde dans la même cave d’un cybercafé (qui ne s’appelait pas encore comme ça à l’époque). Vingt trois copains et moi et moi et moi, 12 de chaque côté de la salle, dos à dos, d’un côté les américains, de l’autre les allemands, à se tirer dessus entre 20h et minuit. Crises de rire (« Surprise ! Tu l’as bien senti mon coup de pelle ? »), engueulades (« Mais bord*l, tu pouvais pas me couvrir avec ta mitrailleuse, abruti !), gags récurrents, sandwichs, cocas et pauses clop… C’était trop bien.
Le jeu s’appelait (et s’appelle toujours) Day of Defeat et c’est un chef d’œuvre du genre.

Mais bon, vous savez ce que c’est la vie… le boulot, les gosses…. Outre le fait que ça m’a coûté un bras en baby-sitting, au bout d’un moment c’était pas facile de réunir tout le monde la même soirée. « Ma copine elle veut que je sois à la maison ce soir sinon elle va faire la gueule », « Le petit a une otite », « Ma femme travaille de nuit ce soir », « Je peux pas, je suis au concert des « The Electric Pass-Moutains »…

Alors depuis 2004**, j’ai jouée à DoD*** de chez moi. Et au fur et à mesure du temps, j’ai fini par recroiser les mêmes joueurs sur les mêmes serveurs, par me faire une « friend list » à la Facebook, par intégrer des équipes (c’est incroyable comme on est parfois bien accueillie quand on est une fille…). J’ai même rencontré certains de ces joueurs « en vrai ». Malheureusement, ce n’est pas très facile à faire pour la majorité… ma friend list est à peu près mondiale, du Japon à la côté ouest des USA en passant par la Russie et la plupart des pays européens.
La plupart du temps, dans le jeu on parle en anglais, la seule langue suffisamment commune pour qu’on arrive à se comprendre. Quelques rares fois on arrive à monter une partie entre français. Et puis des fois on joue avec des gens qui parlent dans des langues vachement exotiques, on comprend rien, mais on se marre quand même. Enfin, ça ne sert à rien mais maintenant, je sais dire bonne nuit dans au moins une dizaine de langue !

Alors quand L4D est sorti, je l’ai acheté. Et moi l’inconditionnelle joueuse exclusive de DoD, j’y ai joué, et j’ai retrouvé peu à peu les mêmes potes dans ce nouvel univers.
Sauf que par rapport à DoD, là, les potes, ils sont vraiment indispensables.

Évidement dans le jeu, on parle du jeu (« Gaffe à droite ! » « Qui c’est qui me vire ce sniper sur le toit d’en face ? »). Mais pas seulement. Des fois on parle de sa journée, de ses soucis, de son chat, de ses ruches… de la vie quoi.

Et puis des fois la discussion continue après le jeu. Je me souviens d’une discussion sur Nietzsche avec un norvégien de 19 ans, sur le coup des deux heures du mat’, après avoir passé la soirée à découper du zombie à la tronçonneuse. Comme quoi.

Je sais, c’est mal, mais j’aime bien dévorer mes copains

Bon, vu que je suis invitée sur ce blog pour vous parler de L4D, j’y viens.
Sinon, je vais me faire engueuler.
En plus par un type qui y joue sur une X-Box que je peux même pas jouer avec lui.
No comment.

Dans L4D vous êtes quatre survivants (ce ne sont pas les même dans les deux opus mais en fait on s’en fout) dont une fille (avec un blouson rouge trop cool dans le 1 et un T-shirt rose des « Depeche Mode » dans le 2). Il ne reste que vous dans une zone dévastée par les victimes d’une étrange épidémie qui transforme les humains en zombies. Le problème de ces survivants c’est qu’ils ne sont que quatre mais il y en a d’autres ailleurs et qu’il va falloir atteindre un point de sauvetage pour les rejoindre.
Chaque campagne est divisée en niveau (de 2 à 5 par campagne) à l’issue duquel vous pouvez rejoindre une pièce protégée des zombies et faire une pause. Il est possible, très possible, très courant que l’un des survivants succombe sous les coups des hordes sanguinaires. Au pire, vous le retrouverez au niveau suivant dans cette pièce sécurisée. Bref, mourir, c’est pas si grave que ça. Mais c’est vexant. Et survivre à trois, c’est moins facile que de survivre à quatre. Parce que parmi les zombies, certains ont développé des attaques spéciales qui peuvent vous incapaciter totalement jusqu’à ce que mort s’ensuive, sauf si un de vos camarades vient vous tirer de ses griffes. Bref, plus on est soudé (en jargon, plus on est « teamplay »), mieux ça marche.
Rien de pire que de jouer à L4D avec des gens qui font comme si vous n’existiez pas.
Dans ce cas, les parties sont très courtes. Heureusement parce qu’elle sont aussi très chi**tes.

Le top, c’est de jouer en mode « versus ». Parce que là, vous allez être alternativement les survivants et les infectés spéciaux. Donc, il y a 8 joueurs (et toujours des hordes de zombies gérés par l’IA) et chacune des équipes joue un niveau, alternativement d’un coté et de l’autre.
L’intérêt c’est que quand les infectés sont joués par des humains… ils sont vachement plus malins, même quand c’est moi.

Et le top du top, c’est de jouer une partie en versus avec uniquement des copains. Alors là, c’est la grande classe. Parce qu’on connait nos façons de jouer, on se protège les uns les autres et que les parties ne sont jamais les mêmes alors que le terrain de jeu est strictement identique. J’ai vu des parties où on n’arrivait pas à faire vingt mètres en sortant des zones sécurisées sans mourir tous (dans d’atroces souffrances forcément).

Pour tout vous dire (et au cas ou la lecture de ce billet vous inciterait à dépenser 20€ pour vous procurer l’une des deux versions***** du jeu) la première fois qu’on joue (essayez de préférence la nuit, tout seul…. comme je l’ai fait) on flippe à mort.
Je sais, vous connaissez par cœur tous les films de Romero, vous avez la collec’ complète des « 28 jours après » et vous avez lu le livre de Matheson « Je suis une légende » et vous savez que c’est pas une histoire de zombies mais des vampires… Donc, on vous fait pas flipper comme ça.  Mais  je vous garantis que vous allez flipper. Des coups à pas oser éteindre le PC pour aller jusqu’à votre chambre dans laquelle il n’y a pas de lumière allumée. Les ambiances de jeux sont très fortes.
Je me rappelle mes premières parties. Je crisais dès que les autres survivants étaient à plus de 20m de moi…. (« Me laissez pas toute seule, j’ai peur ! »). Heureusement maintenant, avec des joueurs très « teamplay », je sais que même par terre je vais m’en sortir.
Voire même, j’arrive à tenir une porte face à 200 zombies pour protéger mes petits camarades. Même pas peur.
Enfin, pas toujours. Je veux dire : j’arrive pas toujours à tenir la porte.

Et j’adore jouer infecté. D’abord parce que faut réfléchir à comment être plus malin que les gars d’en face, qu’il faut coordonner les attaques, faire des diversions….

Le zombie peut aussi être une ménagère de moins de 50 ans

Souvent, quand je ne connais pas les joueurs, la première question qui leur vient à l’esprit en entendant ma voix c’est de se demander si je suis un gosse (« un pyjama ») ou une fille. Et quand ils comprennent que je suis une fille, de savoir mon âge. Quand je leur répond que j’ai l’âge d’être leur mère (ce qui est souvent vrai) ça change carrément les choses. Ils arrêtent la drague et on peut parler de choses sérieuses. Parce qu’en plus d’être une ménagère de moins de 50 ans (plus pour très longtemps d’ailleurs…), je suis une prof. Et là en général, les deux bras leur en tombent (et j’en profite lâchement dans le jeu, gniark, gniark….).

Cela dit, justement, l’un des intérêt de ce jeu et des jeux en ligne en général (FPS ou MMORPG), c’est qu’en plus de brasser les langues, les cultures… ils brassent aussi les âges. Je joue régulièrement à DoD avec un papy anglais de plus de 60 ans à qui son médecin a conseillé de jouer à des FPS après qu’il ait été victime d’un AVC léger, et avec son petit fils qui doit avoir maintenant 12 ans.
Je joue et je discute souvent avec des jeunes polonais ou allemands.. Et après certains s’étonnent de mes connaissances des systèmes scolaires européens…. je vois pas pourquoi !

Mes parents sont des hardcore gamer…
C’est grave docteur ?

Pour en revenir à la jeune fille dont je vous parlais au début, je la connais bien, c’est ma fille.

Elle a la triste chance d’avoir deux parents hardcore gamers… c’est à dire des « joueurs invétérés » qui en plus ont des vies sociales, culturelles et professionnelles normales. Elle vit entourée de livres, de CD même pas gravés, d’instruments de musique, d’ordinateurs. Il y aussi un hamac dans le jardin à la belle saison… Enfin, une maison normale quoi.

La pauvre, quand elle entend tout ce qui se dit sur les jeux vidéo (des histoires d’addiction, d’autisme, de rupture sociale, de violence….) elle a du mal à faire le lien. Surtout que de temps en temps, elle a le droit de prendre le PC de sa mère, d’y retrouver nos amis communs et de profiter de tout ce que ce jeu a de bon. Elle parle anglais, elle découvre des jeunes européens de son âge… Des fois elle les retrouve ensuite sur FB, mais c’est une autre histoire…
Finalement, c’est une adolescente exceptionnellement normale 🙂

[VED] Mila Saint Anne (Fr)
http://milasaintanne.wordpress.com

PS : Merci à Ticeman pour m’avoir invitée dans sa caverne.

——

* Pour les Keskelledit, je suis sympa, je vous donne l’explication tout de suite. Gridania c’est le monde de Final Fantasy, un MMORPG
** En 2004, j’avais du payer le jeu 30€… Depuis, je crois qu’il est largement amorti.
*** : bein alors mes Keskelledit ? Un bug ? « Day Of Defeat » … « DoD » … non, vous voyez pas le rapport ?
**** L4D, allez, cherchez bien, je suis sûre que vous allez trouver de quoi je parle… 🙂
***** Contrairement à ce qui se passe en général avec les jeux vidéo, le deuxième opus n’a pas « tué » le premier…. je joue au deux, ça dépend des joueurs qui sont en ligne.


Sambor, cinquième nuit

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Le reveil du début de nuit fut brutal. Des coups à la porte, surement encore des ennuis, de simples humains ne frapperaient pas à la porte d’une bâtisse delabrée à une heure aussi tardive pour eux.
En ouvrant la porte, Fidelma nous découvre 8 croisés, 7 humains et 1 Lasombra de huitième génération selon mon intuition. Je me retourne rapidement vers Sheïtan qui a l’air de garder son calme. C’est déjà une bonne chose. Et Bashir, comme à son habitude, a disparu.
C’est bien sûr le caïnite qui prend la parole en nous annoncant notre convocation auprès de frère Palurio.
Je prend le premier la décision de les suivre, espérant que le reste du groupe suivra cette décision. En effet, affronter autant de personnes d’un coup me paraît totalement inutile. Peu de temps après ma sortie, mes trois compagnons apparent me suive sans faire d’histoire et je me place de façon a ce qu’il soit protéger par mon aura au cas où.
Les croisés humains commencent à nous escorter, le lasombra restant en arrière dans un premier temps avant d’entrer dans le refuge. Il en ressort presqu’immédiatement avec Bashir bien visible cette fois. J’aurais aimé pouvoir lui dire que se cacher d’un lasombra, d’un maitre des ombres, étant inutile, mais peut être que cet épisode lui fera comprendre que son camouflage n’est pas tout puissant et n’est pas une solution à tout.

Cette nouvelle troupe se dirige donc vers le quartier chrétien, vers les momunents les plus religieux et sains de ce quartier. Notre malaise commence à se faire sentir, même si je me doute que n’irons pas bien loin à l’intérieur de ces bâtiments, tout Lasombra qu’il est, le capitaine de notre escorte est surement lui aussi contraint par le caractère sacré de ces lieux.
Nous bifirquons d’un coup vers une petite batisse à l’écart de la cathédrale.
Les croisés humains restent dehors à la demande de Frére Pacifico, comme nous apprendrons plus tard. Nous sommes immédiatement présentés au frère Palurio, clairement un Lasombra aussi, que j’estime entre la cinquième et la troisième génération. Méfiance donc à tout acte hostile.

Frère Palurio prend immédiatement la parole en nous invectivant avec toute la colère dont il semble être capable. Sigbne de sa colère, des ombres commencent à bouger sur les murs, il me semble préparer une eventuelle attaque si nous ne répondons pas dans son sens à la discussion qui va suvre. Je tente donc de focaliser mes sens sur le côté matériel des choses qui m’entourent, tentant de faire abstraction de ces ombres. Par contre, je prends soin de n’inclure que moi dans ma protection, un caïnite du niveau de Palurio pourrait la faire tomber trop facilement.
Il a l’air furieux que nous ayons pris possession de cette bague, non pas qu’il souhaitait l’avoir, mais cette bague n’aurait jamais du faire surface selon lui. Nos maigres tentatives d’explication tournent court puisqu’il ne veut pas les écouter. Toutefois, nous parvenons à apprendre que cette bague aurait été forge il y très longtemps et qu’en certain Gersakhum sera attiré par cette bague. Fidlema tique à l’annonce de ce nom. Le frère Palurio quand à lui, a l’air de craindre ce Gersakhum, surtout s’il entre en possession de la bague.
Dès que nous abordons le sujet du retrait de la bague, le frère Palurio se braque en nous disant que le seul moyen est de mettre Blanche en état de torpeur à la place du campire précédent. Cela nous semble tous hors de question, et la discussion s’anime en tentant de chercher une autre solution.

C’est encore Blanche qui coupe court à la discussion en brandissant à nouveau la croix ssortie de sa toge et en irradiant d’une aura divine. Pacifico et Bashir se recroqueville instantanément et nous marquons tout le coup sous cette explosion.
Le premier à reprendre ces esprits est bien entendu Palurio qui matérialise les bombres qui dansaient autour de la pièce pour les projeter vers Blanche. Sheitan lui se précipite vers Palurio pour tenter au moins de le distraire. Il doti jubiler de pouvoir s’attaquer à ce qui pourrait ressembler à un maître des croisés.
Comme d’habitude, la vitesse de ce combat m’effraie presque et je ne peux qu’entrevoir ce qui se déroule.
D’une simple analyse, il semble que même la puissance de Sheitan ne suffise pas à blesser gravement Palurio, et que l’aura divine de Blanche lui offre une sorte de protection.

Une nouvelle explosion d’aura venant de Blanche met fin à ce combat en mettant en fuite les deux lasombras. Nous ne pouvons les poursuivre puisque c’est le moment choisi par les croisés à l’extérieur pour intervenir suite au bruit du précédent combat.
Contre des humains, le combat est encore plus rapide, surtout avec Sheitan énérvé de ne pas avoir pu blesser correctement le frère Palurio et Blanche, Fidelma et Bashir qui décident de se nourir.
Seul fait intéressant à mes yeux, malgré un palcement de mon aura entre les croisés et notre groupe qui a fait effet, les armes des croisés s’arrétant au niveau de la barrière érigée, Sheitan a pu de l’intérieur placé son attaque grace à l’allonge de son arme.
Après une telle boucherie, nous nous redirigeons vers le refuge pour faire le point que ce que nous avons appris.

Tout le monde tombe d’accord sur le fait que nous avons besoin d’information avant de prendre une décision concernant cette bague.
Prenant confiance dans mes capacités de protection, je décide de jouer un peu plus cartes sur tables avec les membres de notre groupe et partage les informations que je détiens, en prenant soin d’éviter de mentionner les autres salubriens de la ville de Jérusalem.

Au fil de la discussion, j’apprend que la bague aurait été crée par un ancien Brujah, adepte de l’équilibre entre les humains, caïnites et fils de seth. Il nous faut donc chercher dans cette direction pour apprendre comment elle fonctionne exactement.
Cet objet est clairement magique, et l’étude de la magie est l’apanage des Tremeres de nos jours. Je préviens donc mes amirs que je n’irais pas dans cette direction, il est suffisement compliqué de survivre sans en plus se jeter dans la gueule du loup.
Fidelma nous cite le nom du Grand Albert, un brujah qui aurait une réputation d’étude en magie noire et cabale suffisement importante pour qu’une des partie de ces travaux puissent nous eclairer.

Nosu décidons donc de nous diriger vers l’endroit le plus imporant lors de telle recherche : la grande bibliothèque de Jérusalem.
Je n’avais pas pensé en en parlant qu’elle était situé sur des lieux saints et au fur et à mesure de l’avancée nous nous sentons de plus en plus mal à l’aise.
Grace à Sheitan, nous faisons a nouveau appel aux rats pour que ces derniers nous guident en toute discrétion vers la bibliothèque. Ils nous mènent donc pile en dessous de la bibliothèque. Lors de la remontée, nous perdons Bashir dont le malaise est trop important pour qu’il continue.

Arrivé au milieu du scriptorium, le feu nous met encore plus mal à l’aise que précédemment et surtout nous nous rendons compte que tous les ouvrages sont en hébreux. Ne comprenant pas cette langue, je ne peux être que d’une piètre utilité.
Fidelma et Blanche arrivent tout de même à trouver un ouvrage parlant du Grand Albert, expliquant que ce dernier a principalement la Torah.

Nous redescendons presque bredouille, et en bas, Bashir nous indique avoir trouver quelqu’un qui souhaite nous voir, et que c’est une des prophéties qu’il attendait de se voir réaliser. L’ensemble du groupe décide de la suivre, je le fais tout de même à reculons, prudence due à ma dernière rencontre avec un assamite.

Nous debouchons sur une immense scriptorium souterrain, et un homme au centre, nous attendant effectivement.
Fidlema s’approche en toute confiance de cette personne et le salut, elle a l’air heureuse de la voir. Elle nous le présente comme un capadocien qu’elle cherchait depuis longtemps pour lui poser quelques questions, un grand érudit selon ses dires.
Je confirme au reste du groupe qu’il semble bien être un cappadocien même si je n’arrive pas à déterminer sa génération, et nul doute que c’est un érudit vu le nombre de livre qui l’entoure.

Fidelma présente Blanche au caïnite, il l’observe, et à notre grand etonnement lui enlève la bague qu’elle avait au doigt. Il examine cette dernière et la remet au doigt de Blanche.
Notre stupeur passée, notre demande d’explication trouve enfin des réponses.

La bague contient toute la connaissance qui est présente dans la Torah Noire. Un livre très ancien écrit en blanc et un parchemin noir et qui contient les vraies paroles de Dieu retranscrites mot pour mot, ainsi que l’histoire précise d’Adam, Caïn et Lilith. Certains appellent également cet ouvrage le livre de Nod. la bauqe détient donc toute la connaissance des Humains, Caïnites et Enfants de Seth. Elle a été forgé pour qu’un équilibre soit préservé au sein de la création et elle est intimement lié au quatres grandes cités de l’histoire.

Le cappadocien nous rappelle cette histoire.
La première cité fut Enok, créée par Cäïn et des trois enfants. ces trois enfants eurent au total 13 infants, les 13 lignées initiales des vampires. Mais ces 13 voulurent procréer malgré l’interdiction de leur 3 sires. Ils les tuèrenet donc et Caïn s’enfuit. Ce fut la perte de la première cité.
La seconde fut Carthage, créée par les brujahs comme hymne à l’équilibre, mais détruite elle aussi.
La troisième cité fut Rome et la quatrième Jérusalem.
Hors, pour que Jérusalem ne soit pas détruite comme les précedentes, il faut qu’un équilibre se récrée et que le pouvoir au sein de la cité change de main. Et c’est la que la bague entre en jeu. C’est le pouvoir de la bague qui permettra de rétablir l’equilibre et de maintenit Jérusalem en l’état.*

C’est bien la première information important et interessante que nous ayons sur le but de cette bague et de cette voie qui ne nous quitte plus depuis cette nuit dans le tunnel.
Je dois avouer ne pas me soucier de l’equilibre des forces en présences dans Jérusalem, mais de la survoe des gens sur place. S’il faut que le pouvoir change pour ça, je ne m’en souci pas, je n’irais pas contre. Je prends donc la décision, pour ma part, de suivre Blanche, porteuse de la bague dans son périple.

Par la suite, ce cappadocien distille d’autres informations à tout le monde. Dans un premier temps, il empeche, par un pouvoir,  Bashir de parler ou d’exprimer son point de vue. faut-il y voir de sa part une méprisance du clan Assamite, un clan de mercenaire après tout ?
Il préviens Sheitan que les nosferatus n’ont pas tout le savoir ne toutes les réponse, cela a le don d’énerver visiblement Sheitan dans l’honneur de son clan reste une priorité.

Quand à moi, il me fait lire un passage du livre ne Nod concernant mon clan. Des paroles de Saulot directement retranscrites :

Sachez que vous avez été crée pour être détruits
Vous êtes les blancs agneaux
Le doux sacrifice
Vous êtes la plus grande part de la bonté de Caïn
Et vos épaules doivent supporter ses plus grands péchés,
Car je suis le seul à avoir demandé le pardon de l’Unique au-dessus de nous,
Et j’ai été tourmenté par les plus vils des démons de l’Unique au-dessous de nous
Ces serpents, qui m’ont mordu dans mon sommeil
Ces vils vers qui ont sucé mon sang,
J’ai appris d’eux à extraire la part la plus noire du sang
Les blessures de la chair
Le malin de l’esprit.
Et bien que je mourrais, mes enfants survivront.
Ouvrez vos Yeux, et voyez réellement le monde,

Ces paroles ne sont guères encourageantes … mais me font promettre de bien me garder de faire autre chose que de me défendre. Je dois laisser les affrontements au personnes qui m’entourent, car les dernières phrases sur la parties la plus noires du sang me fait craindre qu’une partie de mon clan ne soit trop corrompue. Je ne pourrais tenir cette position qu’un moment de toute façon, les affrontements viendront bien assez tôt je le sais bien, et je redoute ce moment …

Au milieu de mes questionnements intérieux, le cappadociens nous informent que de nombreuses caravanes de Ravnos partent régulièrement vers le nord du desert. Nous tombons d’accord sur le fait de profiter de ces caravanes pour nous rapprocher de notre but.

Le jour vient sur de nouvelles question quand à mon devenir, mais ma protection reste une priorité pour l’instant, ma protection et la santé des gens qui m’entourent feront ma force …

Sambor, quatrième nuit

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Le reveil après une telle agression et mon état de blessure actuel ne me laissent guère de choix.
Bashir n’est pas intervenu dans le combat, c’est une certitude. Je le comprends, le lien de son clan et il ne m’a jamais agréssé, je ne peux rien craindre de lui directement, mais je dois ménager les informations que je lui donne.

En poitant le doigt vers Fidelma, Blanche et Bashir, je leur fait comprendre qu’il faut aller voir Ahamed. Je demande à Sheitan de me conduire à l’hopital. Sur place, Aisha sera la pour me seconder dans ma guérison.
Etonnamant, tout se déroule selon mes demandes, sans questions supplémentaires …

Arrivés à l’hopital, Aisha me prend en main. Elle me permet de me nourir sur une femme et son enfant tous les deux mourrants. Je me nourris sur eux et Aisha m’arrache à leur gorge jsute avant de les tuer. Un don du sommeil et leur faiblesse leur permettra de s’éteindre dans le calme.
Je fais un point rapide avec ma collègue salubrien sur mon agression et le fait qu’un contrat plane sur les salubriens de la ville. Elle préviendra nahum du danger.

En ressortant, je m’apercois qu’elle a du prendre soin de Sheitan aussi, puisqu’il a l’air en meilleur forme que quand je suis arrivé.
Il me demande de l’accompagner au refuge des Nosferatus, ils auraient des question à me poser en tatn que Salubien. Je ne suis pas en position de refuser, il me faut des appuis pour me protéger ainsi que protéger Aisha et Nahum.
En route cette protection me perturbe et me fait refléchir. Certes, j’aperçois une nouvelle utilisation de mes pouvoirs de clan pour enpècher les gens d’approcher de moi, mais je dois faire plus. La rapidité des attaques deu caînites et mon impossibilité à me défendre seul me laisse perplexe.
Ais-je fait les bons choix pour la survie de mon clan, dois-je modifier mon comportement, la voie que je suis pour aider à cette surive qui reste ma priorité? Je sais que certains membres de mon cla ont été de fiers guerriers en utilisant différement le Valeren, et que d’autres pouvoirs de vampires servent aussi en combat …
Le retard d’apprentissage que j’ai pris est-il irratrapable …

Mon questionnement s’arrete au moment ou l’odeur deveitn difficlement supportable, nous arrivons chez les Nosferatis.

Rapidement, nous sommes mis en présence de Ephraïm et des deux autres caïnites de haut rang. Je m’apervevrais plus tard qu’à priori il y avait un Nosferatu plus puissnt qu’Ephraim, et un assamite.
La discussion tourne rapidement autour de Nahum que ces trois personnes semblent connaitre. nahum serait le premier d’entre eux arrivés à jérusalem et tous ont l’air de le respecter à un plus haut point. Il en ressort qu’il est en grand danger, et que je dois moi-même le protéger. Il va donc falloir que je retravaille sur mes interrogations précédentes.
Un phrase « Nahum sait qui doit reigner sur Jérusalem » me met la puce à l’oreille. Etheria est donc juste un pion dans cette histoire, mais ces adversaires sont les véritables adversaires de Nahum.
Je précise donc aux personne présente qu’il me semble dans notre intérêt de suivre Etheria pour connaitres nos adversaires avant de retrouver Nahum.

Nous retournons docn au refuge près du capitaine Launay.
Avant de commencer l’interrogatoire, je vérifie son état physique et mental pour être sur qu’il soit en état de répondre à nos questions.

Fidelma et Blanche mène l’interogatoire. Rapidement vient le nom du Diable Jaune. Au passage Bashir nous informe que Launay avait rever de cette personne pendant la nuit, et avait prononcer son nom.
Dès que ce nom fut prononcé, la terreur prend possession du Capitaine Launay, et seul un morceau de pain que Balnche sortit de sa toge le calma. Le capitaine Launay a eu l’impression de communier au sens chrétien du terme grace à ce bout de pain, et sembla docilement répondre aux questions suivantes …
Nous apprenons que Agnès, la niète du patriarche et lui sont allé le soir du tremblement de terre dans une maison du quartier Arménien mais que cette dernière s’est écroulée lors de la catastrophe, ce qui a séparé Launay et Agnès.
Quand on lui demande qui est le Diable Jaune, il nous dit qu’une main lui traverse la tête avec une bague verte … tout le reste semble bien flou.
L’agitation autour de l’interrogatoire rend Blache un peu instable, un d’un coup, elle sort une croix de sous sa toge et nous intime l’ordre de sortir. Nous sommes tous sous le choc, cet ordre irradie d’une aura divinie qu’aucun de nous ne sembel vouloir affronter, nous sortons donc en laissant Blanche avec Launay.

Peu après, ils sortent tous les deux. Blanche nous indique que le capitaine Lauany va nous conduire à la maison, mais qu’avant il faut passer au palais pour récupérer la clef.
Nous indiquons à Launay que la clef n’est plus un problème si la maison est effondrée, et que nous rions plus vite soigner Agnès si nous ne passons pas par le palais. Cette solution semble le motiver et nous nous dirigeons rapidement vers le quartier Arménien.

La maison est effectivement delabré, et nous entrons en force dedans grace à Sheitan et Bashir. Par un souci de prudence, et une fois que nous avons vérifié que personne n’était la, je mets en place devant la porte la table du salon que les passants ne puissent voir ce qui se passe à l’intérieur.
Nous descendons par une trappe jusqu’à un eboulis. Les quelques pierres ne resistent pas longtemps et nous découvrons deux corps derrières.
Le premier, humain et très faible est celui d’Agnès. Au moins nous l’avons retrouvé et personne n’a pu se servir d’elle. Etheria sera au moins contente pour ça.
Le second est totalement desseché. Des marques de morsure dans le cou et des traces de coupures de veine sur les poignets … il semblerait que ce soit un vampire qui ait pris soin de garder Agnès en vie en lui offrant son sang. Les fluides vitaux d’Agnès sont toujours humains … pas de risque de ce côté la. Nous tombons d’accrod sur le fait que le vampire est surement Ahmed le faiseur de rêve.

Un mur au fond de la pièce retient tout d’un coup mon attention, un mur dont une petite dizaine de birque est tombé. ce mur a l’air d’avoir été érigé il y a 300 ans au moins …
En méris de toute prudence, Blanche s’approche de ce trou pour voir ce qu’il se passe.

Soudain une forme jaune vaporeuse surgit et entoure Blanche.
Launay, pris de folie court vers la sortie en hurlant « Le Diable Jaune, Le Diable Jaune » ….
La forme quand à elle continue à tourner autour de Blanche puis se fixe sur son abdomen. Des voies dans nos têtes résonnes d’une seule phrase « Allah Acbar Allah est grand »
Bashir et Fidlema tombre à genou … Malgré cette voix dans ma tête qui m’empèche de me concentrer, je tente de vérifier l’état de Blanche et de trouver un moyen de la débarasser de cette forme.
Toute son aura est identique à la personne que j’avais rencontré lors de cette primère nuit, je m’inquiète donc un peu moins, mais la forme, elle,continue de se concetrer sur l’abdomen de Blanche jusqu’à disparaitre. A ce moment, les cheveux de Blanche prenne la couleur de son prénom, et une cague vert apparait à son doigt.
Les voix continuent de plus en plus fort, en nous donnant en plus des indications de lieu, Désert, Nord …. je déteste qu’on me dise ce qu’il faut que je fasse sans comprendre …

Je propose, au dessus de brouhaha dans nos têtes, que nous emmenions Agnès à l’hopital avant de quérir Etheria, pour enfin être débarasser de cette dette. Fidelma a l’air tout à fait en accord avec ce que je dis … par contre, les trois autres membres de notre groupe semblent en transe et tout de suite sortent du tunnel.

En les voyant partir, nous nous apercevons avec Fidelma que les cheveux de Sheitan commencent à blanchir.
Je ne peux m’emepcher de les prendre pour des imbéciles à obéïr aveuglement à une forme jaune … peut être n’ont-ils pas le choix.
Je me promets donc d’aller esl chercher après avoir régler le souci d’Eheria ….

Après cette séparation, nous nous dirigeons avec Fidelma verrs l’hôpital ou nous y déposons Agnès. Nous prenons bien soin de ne pas reveler son identité, ca attiererais beaucoup trop de convoitise.
Par la suite, nous nous dirigeons vers la batisse ou nous avons rencontré Ethéria la première fois. Elle n’est pas la, bien entendu, la fuite des difficultés est tellement plus simple. Nous laissons donc le message comme quoi nous avons retrouvé la personne qu’elle cherchait et qu’elle est en bonne santé.
Message suffisament vague pour qu’elle comprenne, mais pas assez explicite pour d’autres oreilles attentives.

Le jour se levant, nous nous dirigeons à nouveau vers le refuge de Blanche.
Surprise sur place, le reste de notre groupe est présent, moi qui pensait devoir les pister à travers le désert.
Bashir et Sheit’An essaient visiblement de convaincre Blanche de faire une diablerie sur le vampire desseché que nous avons retrouvé. Je les laisse à leur discussion ne comprenant pas bien pourquoi faire une diablerie pour gagner en génération si nous ne sommes pas préparés à affronter les convoitises que notre rang attiera forcément.

Fidelma, elle, tente de dissuader Blanche et la discssion s’anime. Comme à chaque fois, Blanche coupe court à la discussion en prenant elle même la décision et absrobe donc l’âme du vampire.

Le jour se lève, le sommeil nous prend avant que nous ayons eu le temps d’identifier les éventuels changements.

Sambor, troisième nuit

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Se reveiller avec un objectif bien précis, voila qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps.
Seule piste que nous avons à mon reveil, un certain Ahmed dans le quartier Arménien … un peu vague surtout avec un nom aussi connu que ça, mais s’il entretient une relation avec la nièce du patriarche, cela fait un signe particulier qu’avec un peu de chance quelqu’un aura remarquer.

En nous dirgeant vers ce quartier, Sheitan souhaite me poser quelques questions discrètement. Il nou ssuffit juste de ralentir le pas.
L’ensemble de ces questions va dans le sens de la connaissance de mon clan … pourquoi vouloir y répondre franchement vu ma position ? Je réponds donc non à toutes ses affirmations qui vont des brujahs aux tremeres en passant par les gangrels et bien sûr Salubrien. Mes réponses n’ont pas l’air de l’étonner et ont l’air de lui suffire …

En route, Sheitan nous dit avoir découvert également  qu’un certain Hugues, membre de la garde du patriarche, passe beaucoup de temps en ce moment du côté de la léproserie, véritable cimetierre pour lépreux en ville, à la recherche du capitaine Launay.
Bien que cette piste a l’air plus fiable, notre proximité du quartier arménien nous incie à aller chercher des informations de ce côté. Nous nous séparons rapidement et le nom d’Ahmed le faiseur de rêve revient souvent dans les conversations des gens. Nous cherchons donc les endroits qu’il a l’habitude de fréquenter.
A priori responable d’un réseau de prostitution, l’aborder sera plus facile avec des demandes assez exotiques … et c’est Bashirn Fidelma et Blanche qui se charge de le contacter.
Dix minutes plus tard, les trois caïnites ressortent en nous indiquant qu’ils ont rendez vous le lendemain en début de nuit avec ce Ahmed … Faiseur de rêve, cela risque fort d’être une personne detenant certains pouvoirs, voire un caïnite.

Cette piste là étant déjà refermée, nous décidons de chercher ce faleux Hugues pres de la léproserie, une ancienne églisee chrétienne condamnée et gardée par un groupe de quatre gardes.
Retrouver un humain qui ne sait que mal se dissimuler est assez facile pour nous qui avons l’habitude de chasser, du moins pour ceux qui se nourrissent comme ça. Une simple discussion nous apprend qu’il a apercu des gardes du palais amené ici le pauvre Launay et l’enfermer au beau milieu des lépreux.

Quatres gardes ne sont que pue de choses pour 5 caïnites sachant utiliser leur pouvoir, et ils ont l’air nettement moins bien entrainer que le précedent, puisqu’en très peu de temps, l’un fuit devant Blanche, l’autre se recroqueville devant Fidelma, le troisième voit sa tête faire un quart de tour entre les mains de Sheitan et j’endors le quatrième …
La route de la léproserie nous est donc ouverte, et nous entrons dans l’église.

Dès l’entrée, l’odeur de mort et de décomposition nous prend à la gorge et nous met mal à l’aise. Cette odeur est encore plus intense quand nous ouvrons la trappe qui permet d’accéder aux catacombes, et au véritable mourroir.
La vision ici est macabre, le sol est jonché d’os et de extréments … de cagues formes semblent bouger au loin et certaines essaient de nous aggriper au sol. Nous avançons tout de même d’un bon pas vers ce qui semble être des lumières.
Arrivée au plus près, nous voyons un groupe lépruex entourant ce qui semble être celui qui est le plus en forme. Un autre attroupement a lieu autour d’un tonneau ou est emprisonné un homme qui fait office d’objet sexuel pour les lérpeux présents.

Le mieux portants se fait appeler Roi des lépreux quand il se présente à nous, en nous menacant de devenir à notre tour les objets sexuels de ses suivants. Que n’a-t-il pas oser dire là…
Bashir et Sheitan se jette sur la cour de Roi des Lépreux avec une vitesse depassant l’entendement, et Fidelma utilise également une vitesse accrue en sortant ses griffes pour elle s’attaquer à la trappe par laquelle nous sommes venus. Elle n’a pas du pouvoir se controler à cause de l’odeur de la pièce …
Avec une confiance en nos deux combattants, je ramasse pour ma part un bon d’os par terre et me précipite vers le tonneau. Un coup bien placé et le cerclage saute …
Juste après j’entends nbashir hurler un défi à tous les lépreux  en lançant la tête de l’ancien roi des lépreux commme trophée. Par peur de nous ou par avidité, tous les lépreux présents se précipitèrent vers la tête sans vie.
Nous en profitâmes pour nous eclipser. Fidelma avait finalement réussi à ouvrir et à sortir, Bashir prit Balnche sur son épaule et Sheitan pris l’infortuné Capitaine Launay. Il eu en plus assez de force pour me hisser par la trappe avec son seul bras de libre pour me permettre de sortir.

A l’extérieur, nous retrouvons Fidelma en position catatonique mais elle repris rapidement le dessus parès quelques paroles réconfortantes de Bashir.
Nous eûmes une longue discussion sur le devenir du Capitaine Launay. Je suis assez fervent de le remettre à l’hopital. En effet, un bref examen de ses fluides me fait penser qu’il n’a pas contracter la lèpre, et à l’hopital, non seulement j’aurais un oeil sur lui, mais en plus, il sera en sécurité sosu l’anonymat de son admission.
La majorité se rallie finalement à la décision d’amener le capitaine au refuge de Fidelma et Blanche ou il pourra être surveiller par les goules.

En partant de la leproserie, j’apercois une forme sombre nous observer puis disparaitre … surement quelqu’un qui surveillait le capitains afin qu’il ne devoile pas ce qu’il sait. Seuls Sheitan et Blanche semble ne rien avoir vu, je les previens tout de même et nous continuons notre périple, avec un Bashir qui a à nouveau disparu.
En arrivant au refuge delabré, nous entrons tous pour se mettre à l’abri. Vu la vétusté de la maison, je commence par remettre la porte en état et surtout augmenter la sécurité grace à l’aide d’Augustine, la goule de Blanche, et Sheitan.

Encore une fois, l’aube approche. Ne me sentant pas à l’aise dans un refuge que je ne connais pas, je sors pour me diriger vers l’hopital. Je pense également à prevenir Nahum du danger qui semble peser sur les salubriens de Jérusalem.
Peut être cela m’a-t-il empécher de voir le coup arriver ….

La forme sombre me tombe dessus, deux yeux rouges sombres, un kriss à la main …. un assassin, un assamite. Moi qui pensait qu’il était la pour le capitaine launay .. il est venur pour moi. Il me faut gagner du temps, Bashir et Sheitan sortiront bientôt et pourront m’aider. Je puise dans mes résèrves de sang pour pouvoir agir plus facilement
J’esquive le premier coup … ma sa rapidité égale facilement celle de Bashir et les deux prochains coups font mouche .. me blessant grièvement. Dans mon esquive je tente de me rapprocher du refuge en espérant raccourcir la distance de Sheitan et Bashir.
Tout d’un coup, j’entend Bashir demander si mon assaillant suit les preceptes du Cabah…. Ce dernier, étonné, lui répond de ne pas se meler de ce combat et des affaires des suivants de Mahommet … J’espère sincèrement que Bashir désobeïra, mais le fidelité au clan est sûrement forte ? Il me restera de toute façon Sheitan.
Deux coups de plus font mouche, mon état s’aggrave de plus en plus … et en plus, ce caïnite crache sur sa lame, surement un poison bien trop dangereux pour moi.
Sheitan n’intervient toujours pas, cela me semble bizarre vu sa rapidité, je ne vois d’autre échappatoire que de contrattaquer en éspérant que cela désarconne suffisament mon assaillant pour le mettre en fuite. Je ramasse donc un bout de bois par terre et le frappe de toutes mes forces. Malheureusement, ce maigre bout de bois rencontre de l’acier.
Deux attaques suplémentaires de mon assailant me rendent handicapé, incapable de bouger, l’assamite me prend à la gorge par ses crocs … la fin approche et tout se brouille.
Ce ne sont que des formes maitenant … mon agresseur est arraché à ma gorge, je tombe par terre …. Fidelma et Blanche semble me tirer vers leur refuge et me nourisse de leur sang …

Puis vient la torpeur avant l’aube qui approche … je sombre sans questions, et pourant …

Sambor, seconde nuit

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Un reveil de plus au sein de Jérusalem.
Après avoir bien veillé aux soins de quelques personnes que je suis à l’hôpital, je me rends à la porte du Lion, porte par laquelle mes associés de la veille vont arriver.
Les apercevant de loin, ils ont l’air plus faible que la veille, bien étrange comportement encore que des vampires qui ne pensent à se nourir avant une nuit …

Mais nous sommes tous pris rapidement d’un nouveau besoin qui s’impose à nous. Je deteste toujours autant ne pas avoir la maitrise de mes décisions. Ce besoin nous guide dans la quartier chrétien, pres d’une maison bien riche extérieurement.
Après le passage devant de nombreux humains tous aussi autain les uns que les autres et revérencieux, nous arrivons enfin devant une femme qui se présente en tant qu’Etheria.
La discussion est brève, trop brève et menée entièrement par cette dernière. La encore, pas de possibilité de faire quoique ce soir, ce qui m’enèrve toujours autant, surtout quant un hurlement lointaint nous rappelle que la nuit précédente, nous n’avions eu guère de choix également.
Enfin, nous apprenons que chacun d’entre nous a une dette envers Etheria (je me gade bien de dire que ce n’est pas mon cas) et que son contrôle de Jérusalem est fragilisé en ce moment. En effet, la nière du patriarche chrétien de la cité a disparu. Etheria, visiblement, craint que la faction qui est opposée à son contrôle n’est pris possession de la nièce qui se nomme Agnès afin de faire pression sur le patriarche pour prendre des décisions.
Puis la réunion s’achève … même pas le temps de demander un laisser-passer afin de parler au patriarche qui a peut-être des information pour nous.

En ressortant, nous nous apercevons que nous avons peu d’informations et peu de pistes pour entamer notre enquête. C’est à ce moment que Sheitan nous parle de sa discussion avec les rats.
Il semblerait que les lépereux pourraient être à l’origine de ce tremblement de terre. Nous tombons tous d’accord pour aller donc rendre visite au clan des lépreux situés en dehors de la ville, clans des lépreux surement dirigés par des Nosferatus, de siples humains ne pouvant être à l’originie d’un tel cataclysme.

Sortir de Jérusalem est un jeu d’enfants, personne ne fait vraiement attention à ce qui sort par la porte donnant au clan des lépreux.
Arrivés sur place, Sheitan semble être sur de son fait et avance clairement pour se présenter et demander à parler au responsable du clan. En montrant son bras, j’apercois clairment des traces de la lèpre que je reconnais facilement. Cette maladie semble lui ouvrir les portes du sanctuaire, et les leprux sur place invite Fidelma et moi même à accompagner Sheitan.

On nous amène donc devant un certain Ephraïm. La puissance de ce Nosferatu depasse largement nos maigres capacités, et j’espère qu’il n’est pas hostile. Il tourne un temps autour de nous, et se rapprochant de moi soulève le turban que j’ai sur le frond.
« C’est une bonne chose que vous arriviez à dissimuler votre don. Votre survie n’en sera que faciliter »
Cette seule phrase me conforte dans l’étendue de son pouvoir, et me réconforte. Ce caïnite aurait été hostile, je serais déjà mort.
Ensuite, la discussion tourne rapidement vers Etheria. Après quelques informations que je ne saisis pas bien vers Sheitan, Ephraim nous apprend que la nièce du patriarche partait souvent en cachette accompagnée du garde Launay qui était affecté à sa surveillance.
Enfin une piste … c’est déjà  ça de pris. En prenant congés, je prie pour que ma présence ici ne sorte pas de ce camp … ma sécurité est déjà sufisement précaire comme ça.

Lors du retour vers Jérusalem, nous partageons ces informations avec Bashir et Blanche qui nous attendaient patiemment dehors. La décision est donc prise d’aller directement au palais pour prendre des informations sur ce Launay.

Arrivée devant le palais, nous essayames de recupérer un garde pour l’interroger. Nous avons du tomber sur un garde surentrainer, Bashir et Sheitan ont eu du mal à l’assomer, et j’ai du m’y reprendre à deux fois avant de l’endormir. Seul fait interessant, Bashir sait créer une sorte de zone de silence afin de renforcer la discrétion de l’opération. Décidement, toutes ses actions ont l’air d’être effectué dans ce but.
Mais l’interrogatoire de ce garde ne donna rien, les gardes ne se connaissent pas vraiement les uns les autres …. il nous faut donc trouver un autre moyen de contacter ce capitaine de la garde.

Nous décidames donc de nous rendre à l’intéirue du quartier chrétien afin de trouver sa famille. Les patrouilles sont nombreuses et je guide notre groupe afin de les eviter er de trouver la plus petite pour trouver nos informations.
En se présentant à la patrouille, Fidelma leur intime l’ordre de leur donner l’adresse du capitaine Launay. Le chef de la patrouille ayant l’air de tourner autour du pot, Fidelma se fait plus autoritaire par l’utilisation d’un pouvoir caïnite et obtient les information nécessaires.

Nous nous dirigeons donc rapidement vers la maison. pendant que j’étudie la porte pour essayer de l’ouvrir dans trop de fracas avec la hache de Sheitan, Bashir se faufile par le haut de la batisse pour nous ouvrir de l’intérieur.
Trois personnes sur place suivant ce que j’entends, une au rez de chaussée deux à l’étage. Je me dirige donc avec Fidelma vers la pièce ou la personne du rez de chaussée loge afin d’essayer de la maitriser calmement avant qu’elle ne hurle.
Au même moment, la patrouille que nous avions croisé entre dans la maison afin de vérifier si la famille du capitaine Launay va bien.
Encore une fois, rapidement la situation dégénère en boucherie. Sheitan taillant rapidement dans le flan de deux gardes, les deux autres étant eviscérés par Bashir qui a sorti des kriss de sous sa toge. Même Fidelma a pris part au combat en empéchant de chef de patrouille de se servir d’une torche. Tout va tellement vite … tout sauf Blanche qui essaye de rattraper un garde à l’éxtérieur et encore une fois, cela dérape et elle se nourrit sur lui en pleine rue.
Bashir et Sheitan ramène tout le monde à l’intérieur quand j’entends des sanglots à l’étage. En entrant dans la chambre, la femme et la fille du capitaine Launay se trouve sur le lit, apeurées par tous les cris et bruits au rez de chaussée et la femme me menace du couteau.
Approchant doucement de la femme, je mets doucement ma main sur le couteau. Ne sentant pas de menace, elle me laisse l’approcher et dès que je peux la toucher, je l’endors. Puis j’endors sa fille.

A la vue du carnage dans la maison, nous passons par les toits pour nous echapper et trouver un endroit pour interroger la femme et la fille du capitaine.
Plus au calme, nous les reveillons naturellement et par souci de confiance, ce sont les deux nonnes qui mènent l’interrogatoire. Même si je suis éloigné, j’entends tout de même que la femme reclame à être menée au palais pour revoir son mari qu’elle n’a pas vu depuis longtemps, et que la fille veuet sa poupée. blanche lui remet un bout de chiffon et la jeune fille se calme immédiatement.

Notre chemin mène donc à nouveau vers le palais.
Blanche, Fidelma et Bashir vont pouvoir entrer dans le palais en accompagnant la femme de Launay.
Sheitan lui semble a nouveau parler aux rats. Il semblerait qu’un chemin présent depuis le vieux Jérusalem maitenant souterrain puisse mener à l’interieur du palais. Nous empruntons avec Sheitan ce passage et retrouvons le reste de notre groupe de fortune à l’intérieur.
Les appartements de la nièce nous sont toujours inaccessibles mais la encore, les paroles des rats vont nous aider. En effet, il nous indique un autre chemin existant sortant du pièce du palais qui sent mauvais pour les rats. Cela semble logique, si la nière arrive a partir sans attirer l’attention, elle connait forcément un passage tel que celui la.

Nous remontons donc le passage vers le palais et aboutissons dans la chambre de la nièce du patriarche. Une rapide investigation menée par Fidelma nous fait découvrir dans lettre d’amour signé d’un certain Ahmed, personne qu’elle va donc suremnt retrouver régulièrement.
Sheitan prend également un morceau d’etoffe. sachant parler également aux chiens, il en convoque un pour qu’il puisse suivre cette piste, grace au flair surdevelopper de l’animal. Cette piste nous mène directement au quartier arménien, mais le mélange des odeurs perturbe le chien qui ne peut nous en dire plus.

Encore une fois, l’aube apparait avec son flot de question mais également de réponse cette fois.
Même si nous ne savons toujours pas ou est Launay, le quartier arménien semble être enfin un bon début. Je suis moins méfiant envers Bashir, le combat que nous avons mené aurait été une parfaite occasion pour lui de me blesser et cela n’a pas été le cas. Par contre, il est hors de question qu’il me suive … il ne doit pas rencontrer Aisha. Il va falloir que je trouve un moyen de contrer son invisibilité.