Ticeman origins part 1: ma première fois ( ou comment le plan informatique pour tous a gâché ma vie tellement c’était un plan informatique pour personne)

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Aller, une fois de plus je commence par une vidéo. Bon d’accord, chacun a ses références. ma culture est ce qu’elle est. Elevé au Strange et aux BD de super héros, j’ai pour référence celles qui sont les miennes (en même temps je comprends parfois que mes propres potes ajoutent souvent le qualificatif GR.. CO. à mon nom).

httpv://www.youtube.com/watch?v=eRPm4qGR6F8

Tiens d’ailleurs c’est bizarre, c’est la première fois que j’écris un truc sur papier pour ensuite le mettre en ligne. Ca doit être aussi parce que c’est la première fois que je parle de moi, de ma vraie vie d’avant.

Avant j’étais petit. Je sais, c’est dur à imaginer pour ceux qui me connaissent. Je veux dire petit parce que je pannais rien aux ordinateurs et d’ailleurs j’en avais même jamais vu un.

Mais l’Education Nationale a commis le truc le plus inutile jamais inventé, le truc qui m’a permis de voir un ordi, le truc qui m’a fait devenir nul en maths, le truc qui a tué les TICE en France avant même que l’on appelle cela les TICE, le Plan Informatique Pour Tous. C’est presque dommage, à une lettre près, ça faisait PIPO.

Bon alors j’en reviens à mes moutons. Bon alors, j’étais petit et du haut de mes 12 ans en cinquième (Bon comme c’est ma vie que je raconte je fais une petite digression, je dis du haut parce que j’ai pas grandi depuis, donc j’étais une sorte de géant au collège), je découvre l’ordinateur. La séance était annoncée, comme une grande majorité d’établissements en France, mon collège avait reçu du matériel de m….. (destiné à sauver l’industriel Thomson), et, j’avais eu la chance de voir le matériel arriver dans des beaux cartons (d’ailleurs c’est assez marrant, en arrivant dans mon établissement actuel, j’ai retrouvé le même matériel toujours dans les mêmes cartons comme quoi le gâchis était alors une norme).

Et, j’ai fait le premier truc de dingue de ma vie (j’avais déjà mangé des croquettes du chien mais je ne trouve pas ça dingue). J’ai demandé à ma mère, deux mois avant ladite séance de m’acheter LA revue informatique qui tue sa race. Feue ma mère aurait tout fait pour que je sois bon en maths (je ne dis pas feue par rapport à la crémation mais uniquement la disparition, eh oui j’ai du vocabulaire). Donc, maman m’achète La revue, et là, il faut dire que c’était bizarre.

Parce que quand j’étais petit, les revues informatiques c’était:

-Moche (très moche)

-Dur à trouver

-Plein de lignes de codes bizarres

Au final, je ne me souviens pas exactement du nom de la revue, mais sans prendre de risques, je peux dire que le nom finissait par Giciel (en même temps, quasiment toutes les revues contenaient le nom Giciel dedans).

Bref, j’en reviens encore à mes moutons. C’est l’école (remarque ça fait jamais que 35 ans que j’y vais), je suis plutôt un élève doué (mes premières lacunes en maths se font sentir d’où le sacrifice de la maman pour la réussite du fiston), et je me dis que pour une fois je vais faire plaisir au prof de math alors qu’il m’emmerde royalement avec ses trucs bizarres dont je ne pressens aucune utilité, mais qui a le mérite de nous amener devant les ordinateurs (le mot provoquait déjà en moi un truc bizarre en moi).

Parce qu’à l’époque, moi j’en demandais pas plus, voir les ordinateurs. Ben oui quand au même moment ta mère fait du ménage au noir, et ben un ordinateur t’es pas près d’en voir un.

Faut dire qu’à l’époque, ils faisaient tout au collège pour insister sur les ordinateurs et les classes qui devaient y accéder à ce sein des seins (oui d’accord je l’écris pas comme tout le monde mais chacun met du sacré où il peut) avaient même le droit à une réunion spéciale. A l’époque, quand tu étais comme moi, tu urinais de joie tellement tu te sentais privilégié d’aller voir les ordinateurs..

Je me suis senti tellement privilégié que je me suis dit: « ils vont pas être déçus ». Et comme une GR.. CO. (je le répète le surnom m’est resté dans le cercle de mes intimes), je me dis  « toi le prof de maths tu vas lui scier les pattes tellement il va pas en revenir tellement t’es fort » -faut dire que j’étais déjà pas modeste).

Alors, après l’achat exceptionnel de ma Moman chez le buraliste qui lui a vendu pendant des années les merdes qui ont provoqué son cancer ( et qui provoqueront le mien), je potasse, le mois et demi qu’il me reste, LA revue informatique.

Je potasse, je potasse, je potasse, les Strange ne sont même plus lus. Pas Grave, je vais lui en mettre plein la vue au type en blanc tellement il se croit médecin (faut dire qu’à cette époque, il y avait une étrange habitude de porter une blouse blanche en maths, j’ai jamais trop compris pourquoi). Et finalement, j’apprends par coeur le truc appelé listing dans LA revue, par coeur de chez par coeur. J’avais plus je n’ai appris un truc comme ça.

Le jour J arrive. le cours C arrive, j’entre dans la salle S (dans un état limite). Et là arrive ma première déception.

Donc il faut que j’entame encore une digression.. la France, c’est pas comme dans les films américains.  Faut dire que cette même année sortait Wargame, un des films les plus marquants de ma vie, enfin en tout cas le film qui m’a appris que le fantasme ne se limitait pas aux seins, et il faut dire aussi que Temps X, cette merveilleuse émission des frères Bogdanov en diffusait des extraits. Donc MA vision de l’ordinateur elle vient de là, un jeune tape plein de trucs à toute vitesse au risque de créer un conflit mondial.

Alors pourquoi je parlais de déception. Et Ben voilà. Je rentre dans la salle, je m’installe comme on me le dit. Le prof fait son speech chiant. Je voulais ce moment, je supporte tout. Et Là, je regarde le clavier. Dans Wargames, Matthew Broderick, tape à une vitresse phénomènael sur un truc qui ressemble à un clavier. Et moi, je me retrouve devant un truc qui ne ressemble pas à un clavier, le clavier mou. Parce que Thomson a bien fait les choses pour innover, ils ont créé le premier clavier pour ordinateur aussi pratique qu’un clavier de calculatrice. le clavier en gomme.

Donc je ravale ma rage, parce que j’ai un truc à faire. Le prof nous dit ligne à ligne ce qu’il faut faire.

Et là au lieu d’obéir, je tape le truc que j’ai appris par coeur. Je tape je tape, je tape. laborieusement, parce qu’il ne suffit pas de voir un film pour taper rapidement, mais aussi laborieusement parce qu’un clavier mou en gomme et ben c’est pas pratique. Je tape du par coeur, je ne sais pas ce que c’est.

Et arrive bientôt la fin, tout le monde a fait ce qui était demandé, le prof se lève (ce qu’il n’avait pas fait depuis le début de l’heure et vient voir). Et là, quand il voit un petit bonhomme qui se déplace dans tous les coins de l’écran monochrome au lieu de voir je ne sais même pas ce qu’il attendait, je vois dans ses yeux que je vais passer un sale quart d’heure. Et comme je le regardais avec une sorte de fierté disant « t’as vu ce que je sais faire », il me dit: « enlève ce sale sourire insolent ».

Ma première heure de colle, ma première déception, ma première haine d’un prof, ma première frustration.

Et comme le brave bonhomme était le seul de l’établissement à s’être un temps soit peu intéressé aux machines,  je ne suis plus jamais retourné dans cette salle informatique, pas plus qu’un autre élève d’ailleurs.

Aujourd’hui, je pense juste aux élèves qui en masse vont expérimenter les tablets Ipad ou autre achetées par des CG pour de sombres opérations de com et qui n’auront pas la chance d’avoir un @Lannoy29* comme prof qui sait ce qu’il peut en tirer mais qui aura un prof de bonne volonté pas formé, qui va décevoir un élève rêveur!

*a noter que cela se prononce @lanoilletwentynine chez certaines tweeteuses!

Les cousins du Québec sont-ils des êtres humains comme nous? (Ou le double effet twitter sur la perception du monde)

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Bon, ça va devenir une coutume, je vais débuter par une vidéo!

httpv://www.youtube.com/watch?v=pIk3hl7pqRY

Bon on va pas se baser là dessus pour arriver à une conclusion. J’avais envie de revenir un peu dans le temps avant tout, le temps où je ne sortais pas le samedi soir pour ne pas rater cette émission et mon début de carrière où un élève m’a posé une question tellement étrange qu’elle est restée ancrée comme un leitmotiv de ma fonction. Bon les habitués ne seront pas choqués par la digression. L’élève en question en plein cours sur les hébreux a posé une question plus que surprenante sur le sujet.

Et voilà, vous oubliez le sujet de l’article et vous voulez absolument savoir quelle est cette question? Et bien cette question est: « Monsieur, les mouches, c’est des êtres humains comme nous? » Bon il faut dire qu’une mouche s’était introduite dans la classe, que kadour adorait s’intéresser à tout ce qui n’avait pas rapport avec le cours et qu’une mouche dans la classe, y’a des jours, c’est important. Je termine bientôt la digression, promis! D’ailleurs à propos de l’imprévu, vous pouvez aller lire ce billet de Mila Saint Anne. Bref, je ne dirai pas comment s’est résolue l’affaire, ce sera peut être le sujet d’un autre billet, mais je me suis dit, ben mon gars, tu vas rester dans ce collège, l’Education Nationale a besoin de toi ICI.

Bref revenons-en à notre sujet, les québécois sont-ils comme nous? Bon si on regarde la vidéo, on dit d’abord, bon ils ont un accent rigolo. mais cher lecteur, je ne parle pas du québécois en tant que personne, je parle du québécois en tant que pédagogue actif sur twitter.

Seconde digression! Qui est intéressé par la pédagogie a forcément des québécois dans sa timeline (je fais pas un cours sur twitter donc tant pis pour ceux qui n’utilisent pas). Ben oui, des québécois qui twittent pédago y’en a plein et plutôt bien d’ailleurs. Bon comme je n’ai consulté personne, je ne citerai pas de nom.

Alors où je veux en venir au fait? Oui parce que après quelques articles, je me rends bien compte (merci les mails insultants) que parfois, j’ai un discours confus.

Et ben je veux en venir au fait que suivant quelques québécois pédago sur twitter, j’ai eu tendance à me dire. Mais les profs québécois sont formidables: ben oui, j’en vois pas qui se plaignent, ils sont pour des réformes qui terrorisent les collègues français (quoi, un chef d’établissement pourrait  recruter ses enseignants? et ben ça fait peur qu’en France apparemment), ils sont au fait des recherches sur les troubles de l’apprentissage. Bref, quand on suit un québécois sur twitter et ben on se dit, il y a des pays où les profs réfléchissent plus que chez nous!

Et par un éclair de génie (faut dire qu’il s’agissait d’une période où je terminais juste Vanquish et que j’avais plus de jeu prenant en réserve), je me suis dit, mais si en fait, je ne suivais que les bons. Ben oui sur Twitter on suit qui on veut après tout. Peut être que les profs qui ont la rame, qui détestent les élèves, qui sont rétrogrades, ben peut être que je les trouve pas. Et là j’ai eu une super conclusion, ben tout bêtement, je les cherche pas, je ne les suis pas.

Et là le bon lecteur comprend que je parle d’autre chose! le mauvais lecteur il s ‘est déjà barré de toute façon! Ben oui, Twitter c’est quand même une grosse partie de subjectivité, une grosse partie d’intérêt personnel et professionnel et une grosse partie de Toi. Ben oui, le sujet principal, ce n’est pas le québécois, c’est: Twitter te permet de trouver des gens qui partagent tes centres d’intérêt!

Ah! tu vois mieux où j’en arrive! Forcément que le cousin est un être humain comme nous (enfin avec un accent rigolo)! Forcément qu’au Québec il y a des profs chiants, feignants, cons et avec tous les défauts imaginables. Forcément qu’il n’y a pas un pays où les éducateurs sont mieux ou moins bien qu’ailleurs (d’ailleurs je dis éducateur volontairement, et je précise en prime que la vocation a un aspect assez international).

Non twitter ce n’est pas la vraie vie! (je suis pas débile, la vraie vie c’est Assassin’s Creed en ce moment). Non Twitter ce n’est pas un lieu d’information absolue. Non Twitter ce n’est pas que des gens intéressants. Mais Twitter c’est le lieu qui te permet de rencontrer virtuellement des avis différents, des gens différents mais des gens qui partagent ton intérêt.

Parce qu’il y a une chose vachement bien sur Twitter c’est que tu suis qui tu veux, et quand tu ne veux plus et ben tu suis plus. Et chacun en fera ce qu’il veut. Certains bossent avec, (d’ailleurs y’en a une qui en ce moment doit se cailler chez les cousins) certains échangent des recettes de cuisine, certains jouent au Kamoulox, et certains font tout ça.

Et un truc formidable, Twitter te permet d’être ce que tu veux. Tu peux à la fois avoir envie de déconner (ça m’arrive souvent même si je perds des followers mais mon humour n’est pas négociable), travailler (et mon travail n’est pas négociable), parler de tout et de rien et suivre des événements auxquels tu ne peux te rendre pour différentes raisons.

Je ne suis pas objectif sur Twitter, j’y ai (re)trouvé la femme que j’aime. Mais pour rester objectif, et bien grâce à Twitter je vais suivre Clair 2011, un grand événement pédagogique au Québec (et là tu viens de comprendre le sujet de mon billet), je vais commenter, je vais débattre, et je vais me dire, ils sont peut être pas comme nous avec leur accent rigolo, mais au moins, à des milliers de kilomètres, j’ai les collègues que je rêve d’avoir.

C’est important d’avoir de bonnes zombitudes

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Je connais une jeune fille de 16 ans qui n’a vraiment pas eu de bol à la grande Loterie de La Vie.
La demoiselle dont je vous parle, régulièrement le dimanche matin, elle voit sa mère émerger de son lit sur le coup de midi, et grommeler devant son café des trucs du genre « P**ain, qu’est ce qu’on leur a mis hier soir… on s’est bien marré. »
Son père, il est déjà dans Gridania* avec son Lalafell, trop fier de son nouveau casque et s’est déjà fait trois Goobbues depuis son premier café.

Mais que font les services sociaux ?!
Cette pauvre enfant a des parents qui jouent à des jeux vidéo !

—–

« Un bon zombie est un zombie mort,
…sauf quand c’est moi le zombie. »

Cette excellente devise est celle de tous les joueurs de Left 4 Dead.

Left 4 Dead, c’est quoi ?
En jargon, c’est un FPS co-op on line. Il en existe une version X-Box (dont je ne pourrais pas vous parler parce que je n’ai jamais vu ce que ça donnait) et une version PC/Mac hébergée sur la plateforme Steam.
En français, c’est un jeu de tir en vision subjective dans lequel on doit sauver sa peau en atteignant un endroit protégé. Sauf qu’entre vous et cet endroit il y a des centaines de gens transformés en zombies par un virus. Et qu’ils ont très faim. La particularité de ce jeu est que vous ne pourrez survivre qu’en coopérant avec les autres joueurs. C’est un jeu en ligne dans lequel vous pouvez faire équipe avec d’autre joueurs connectés ou bien jouer tout seul et dans ce cas c’est l’intelligence artificielle du jeu qui gèrera les autres joueurs.
En Wikipédien c’est ça.
En vidéo c’est ça : Left 4 Dead et Left 4 Dead 2 (éloignez les gosses….. ça tache un peu…)

En vrai ce sont des joueurs, des gens comme vous ou moi (enfin surtout comme vous, vu que la population masculine y est sur-représentée) qui se connectent à un jeu par l’intermédiaire d’une plateforme et de serveurs. On peut jouer un survivant et même (et c’est là que ça commence à devenir vraiment intéressant) un zombie et essayer de dévorer ses petits camarades….

Bon, côté « gameplay » (en bon français, scénario de jeu), est assez simpliste et ça me rappelle furieusement mes premières parties de Donjon & Dragon ( la boite rouge, mais je vous parle d’un temps que les moins de 30 ans…..) : « un couloir, un monstre, pas de trésor » et « moi voie, moi tue ». Côté intelligence artificielle ça tourne plutôt bien et vite, même si au bout d’un moment, on comprend comment elle fonctionne et on gagne en efficacité ce qu’on perd en plaisir de la surprise. C’en est alors fini des « famous last words » du style « Tiens, en passant par là, ça va aller plus vite ». C’est vrai, ça va plus vite. On est plus vite mort.

De l’intérêt de jouer sans utiliser de personnages gérés par l’IA du jeu.

Je joue pas à un jeu, je joue avec mes potes !

En fait, pour tout vous dire, en matière de jeu, ce que je préfère, ce n’est pas le jeu. Ce sont les joueurs.
Et c’est vrai depuis toujours.
J’avais horreur de jouer avec ma grand mère à la belote parce qu’elle trichait. J’ai passé des nuits à faire des scrabbles avec une copine, mais en dehors des parties avec elle, ce jeu m’emm**de profondément. J’ai passé des heures autour d’un plateau de Junta avec des copains qui m’ont fait tellement rigoler que je m’en rappelle encore vingt ans après, etc, etc…

Pour les jeux vidéo, c’est la même chose. Jouer tout seul devant un PC, je l’ai fait : des semaines entières devant Donjon Master sur mon premier Atari, des campagnes grandioses de Heroes of Might and Magic…. j’en passe et des meilleures.

Et puis un jour, j’ai découvert qu’on pouvait jouer avec des vrais gens à travers Internet.
En fait, j’ai même commencé comme ça, avec des vrais gens : tout le monde dans la même cave d’un cybercafé (qui ne s’appelait pas encore comme ça à l’époque). Vingt trois copains et moi et moi et moi, 12 de chaque côté de la salle, dos à dos, d’un côté les américains, de l’autre les allemands, à se tirer dessus entre 20h et minuit. Crises de rire (« Surprise ! Tu l’as bien senti mon coup de pelle ? »), engueulades (« Mais bord*l, tu pouvais pas me couvrir avec ta mitrailleuse, abruti !), gags récurrents, sandwichs, cocas et pauses clop… C’était trop bien.
Le jeu s’appelait (et s’appelle toujours) Day of Defeat et c’est un chef d’œuvre du genre.

Mais bon, vous savez ce que c’est la vie… le boulot, les gosses…. Outre le fait que ça m’a coûté un bras en baby-sitting, au bout d’un moment c’était pas facile de réunir tout le monde la même soirée. « Ma copine elle veut que je sois à la maison ce soir sinon elle va faire la gueule », « Le petit a une otite », « Ma femme travaille de nuit ce soir », « Je peux pas, je suis au concert des « The Electric Pass-Moutains »…

Alors depuis 2004**, j’ai jouée à DoD*** de chez moi. Et au fur et à mesure du temps, j’ai fini par recroiser les mêmes joueurs sur les mêmes serveurs, par me faire une « friend list » à la Facebook, par intégrer des équipes (c’est incroyable comme on est parfois bien accueillie quand on est une fille…). J’ai même rencontré certains de ces joueurs « en vrai ». Malheureusement, ce n’est pas très facile à faire pour la majorité… ma friend list est à peu près mondiale, du Japon à la côté ouest des USA en passant par la Russie et la plupart des pays européens.
La plupart du temps, dans le jeu on parle en anglais, la seule langue suffisamment commune pour qu’on arrive à se comprendre. Quelques rares fois on arrive à monter une partie entre français. Et puis des fois on joue avec des gens qui parlent dans des langues vachement exotiques, on comprend rien, mais on se marre quand même. Enfin, ça ne sert à rien mais maintenant, je sais dire bonne nuit dans au moins une dizaine de langue !

Alors quand L4D est sorti, je l’ai acheté. Et moi l’inconditionnelle joueuse exclusive de DoD, j’y ai joué, et j’ai retrouvé peu à peu les mêmes potes dans ce nouvel univers.
Sauf que par rapport à DoD, là, les potes, ils sont vraiment indispensables.

Évidement dans le jeu, on parle du jeu (« Gaffe à droite ! » « Qui c’est qui me vire ce sniper sur le toit d’en face ? »). Mais pas seulement. Des fois on parle de sa journée, de ses soucis, de son chat, de ses ruches… de la vie quoi.

Et puis des fois la discussion continue après le jeu. Je me souviens d’une discussion sur Nietzsche avec un norvégien de 19 ans, sur le coup des deux heures du mat’, après avoir passé la soirée à découper du zombie à la tronçonneuse. Comme quoi.

Je sais, c’est mal, mais j’aime bien dévorer mes copains

Bon, vu que je suis invitée sur ce blog pour vous parler de L4D, j’y viens.
Sinon, je vais me faire engueuler.
En plus par un type qui y joue sur une X-Box que je peux même pas jouer avec lui.
No comment.

Dans L4D vous êtes quatre survivants (ce ne sont pas les même dans les deux opus mais en fait on s’en fout) dont une fille (avec un blouson rouge trop cool dans le 1 et un T-shirt rose des « Depeche Mode » dans le 2). Il ne reste que vous dans une zone dévastée par les victimes d’une étrange épidémie qui transforme les humains en zombies. Le problème de ces survivants c’est qu’ils ne sont que quatre mais il y en a d’autres ailleurs et qu’il va falloir atteindre un point de sauvetage pour les rejoindre.
Chaque campagne est divisée en niveau (de 2 à 5 par campagne) à l’issue duquel vous pouvez rejoindre une pièce protégée des zombies et faire une pause. Il est possible, très possible, très courant que l’un des survivants succombe sous les coups des hordes sanguinaires. Au pire, vous le retrouverez au niveau suivant dans cette pièce sécurisée. Bref, mourir, c’est pas si grave que ça. Mais c’est vexant. Et survivre à trois, c’est moins facile que de survivre à quatre. Parce que parmi les zombies, certains ont développé des attaques spéciales qui peuvent vous incapaciter totalement jusqu’à ce que mort s’ensuive, sauf si un de vos camarades vient vous tirer de ses griffes. Bref, plus on est soudé (en jargon, plus on est « teamplay »), mieux ça marche.
Rien de pire que de jouer à L4D avec des gens qui font comme si vous n’existiez pas.
Dans ce cas, les parties sont très courtes. Heureusement parce qu’elle sont aussi très chi**tes.

Le top, c’est de jouer en mode « versus ». Parce que là, vous allez être alternativement les survivants et les infectés spéciaux. Donc, il y a 8 joueurs (et toujours des hordes de zombies gérés par l’IA) et chacune des équipes joue un niveau, alternativement d’un coté et de l’autre.
L’intérêt c’est que quand les infectés sont joués par des humains… ils sont vachement plus malins, même quand c’est moi.

Et le top du top, c’est de jouer une partie en versus avec uniquement des copains. Alors là, c’est la grande classe. Parce qu’on connait nos façons de jouer, on se protège les uns les autres et que les parties ne sont jamais les mêmes alors que le terrain de jeu est strictement identique. J’ai vu des parties où on n’arrivait pas à faire vingt mètres en sortant des zones sécurisées sans mourir tous (dans d’atroces souffrances forcément).

Pour tout vous dire (et au cas ou la lecture de ce billet vous inciterait à dépenser 20€ pour vous procurer l’une des deux versions***** du jeu) la première fois qu’on joue (essayez de préférence la nuit, tout seul…. comme je l’ai fait) on flippe à mort.
Je sais, vous connaissez par cœur tous les films de Romero, vous avez la collec’ complète des « 28 jours après » et vous avez lu le livre de Matheson « Je suis une légende » et vous savez que c’est pas une histoire de zombies mais des vampires… Donc, on vous fait pas flipper comme ça.  Mais  je vous garantis que vous allez flipper. Des coups à pas oser éteindre le PC pour aller jusqu’à votre chambre dans laquelle il n’y a pas de lumière allumée. Les ambiances de jeux sont très fortes.
Je me rappelle mes premières parties. Je crisais dès que les autres survivants étaient à plus de 20m de moi…. (« Me laissez pas toute seule, j’ai peur ! »). Heureusement maintenant, avec des joueurs très « teamplay », je sais que même par terre je vais m’en sortir.
Voire même, j’arrive à tenir une porte face à 200 zombies pour protéger mes petits camarades. Même pas peur.
Enfin, pas toujours. Je veux dire : j’arrive pas toujours à tenir la porte.

Et j’adore jouer infecté. D’abord parce que faut réfléchir à comment être plus malin que les gars d’en face, qu’il faut coordonner les attaques, faire des diversions….

Le zombie peut aussi être une ménagère de moins de 50 ans

Souvent, quand je ne connais pas les joueurs, la première question qui leur vient à l’esprit en entendant ma voix c’est de se demander si je suis un gosse (« un pyjama ») ou une fille. Et quand ils comprennent que je suis une fille, de savoir mon âge. Quand je leur répond que j’ai l’âge d’être leur mère (ce qui est souvent vrai) ça change carrément les choses. Ils arrêtent la drague et on peut parler de choses sérieuses. Parce qu’en plus d’être une ménagère de moins de 50 ans (plus pour très longtemps d’ailleurs…), je suis une prof. Et là en général, les deux bras leur en tombent (et j’en profite lâchement dans le jeu, gniark, gniark….).

Cela dit, justement, l’un des intérêt de ce jeu et des jeux en ligne en général (FPS ou MMORPG), c’est qu’en plus de brasser les langues, les cultures… ils brassent aussi les âges. Je joue régulièrement à DoD avec un papy anglais de plus de 60 ans à qui son médecin a conseillé de jouer à des FPS après qu’il ait été victime d’un AVC léger, et avec son petit fils qui doit avoir maintenant 12 ans.
Je joue et je discute souvent avec des jeunes polonais ou allemands.. Et après certains s’étonnent de mes connaissances des systèmes scolaires européens…. je vois pas pourquoi !

Mes parents sont des hardcore gamer…
C’est grave docteur ?

Pour en revenir à la jeune fille dont je vous parlais au début, je la connais bien, c’est ma fille.

Elle a la triste chance d’avoir deux parents hardcore gamers… c’est à dire des « joueurs invétérés » qui en plus ont des vies sociales, culturelles et professionnelles normales. Elle vit entourée de livres, de CD même pas gravés, d’instruments de musique, d’ordinateurs. Il y aussi un hamac dans le jardin à la belle saison… Enfin, une maison normale quoi.

La pauvre, quand elle entend tout ce qui se dit sur les jeux vidéo (des histoires d’addiction, d’autisme, de rupture sociale, de violence….) elle a du mal à faire le lien. Surtout que de temps en temps, elle a le droit de prendre le PC de sa mère, d’y retrouver nos amis communs et de profiter de tout ce que ce jeu a de bon. Elle parle anglais, elle découvre des jeunes européens de son âge… Des fois elle les retrouve ensuite sur FB, mais c’est une autre histoire…
Finalement, c’est une adolescente exceptionnellement normale 🙂

[VED] Mila Saint Anne (Fr)
http://milasaintanne.wordpress.com

PS : Merci à Ticeman pour m’avoir invitée dans sa caverne.

——

* Pour les Keskelledit, je suis sympa, je vous donne l’explication tout de suite. Gridania c’est le monde de Final Fantasy, un MMORPG
** En 2004, j’avais du payer le jeu 30€… Depuis, je crois qu’il est largement amorti.
*** : bein alors mes Keskelledit ? Un bug ? « Day Of Defeat » … « DoD » … non, vous voyez pas le rapport ?
**** L4D, allez, cherchez bien, je suis sûre que vous allez trouver de quoi je parle… 🙂
***** Contrairement à ce qui se passe en général avec les jeux vidéo, le deuxième opus n’a pas « tué » le premier…. je joue au deux, ça dépend des joueurs qui sont en ligne.


Pauvre vieux Geek! Qu’ont-ils fait de toi?

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Il y a des jours, he ben tu te réveilles et tu te dis: Y’a un truc qui cloche! Ca te tarabuste, ça t’énerve, tu remues ça dans tous les sens, tu dors pas bien, t’as envie de hurler! Et bien c’est exactement ce qu’il m’est arrivé mercredi matin!

Alors qu’est-ce qui me tarabuste autant alors que ma vie n’a jamais aussi bien roulé? pleins de choses! je me prends la tête sur la construction d’UbuntuHG 2.0, je me prends la tête avec mes collègues sur la nécessité du travail par compétences, je me prends la tête à propos de pleins de choses (je crois que si je me prends pas la tête je m’emmerde). Donc je me réveille Mercredi matin et je me dis « font c…. avec leur Geek », parce que maintenant des Geek, il y en a partout.

Ben oui, on va passer à une petite étude sémantique de ce mot. Qu’est-ce qu’un geek? Et bien la question, elle est vachement compliquée. Parce que un geek aujourd’hui et un geek il y a dix ans, et bien ce n’est pas la même chose.

Il y a dix ans, quand tu étais geek, et ben tu chopais pas une meuf avais peu de conquêtes féminines. D’accord on n’est pas encore dans la sémantique mais ça va venir. Qui connaît une femme intéressé par Star Trek, Batman, et le kernel linux? Hein qui? Bon j’en connais bien une mais elle compte pas, elle tue des zombies le week end. Et ben y’en a pas des masses. Donc, il y a Dix ans, quand tu étais considéré comme un geek, et ben tu chopais pas avais des difficultés à séduire les femmes. D’ailleurs ton rythme de vie était difficilement compatible avec la séduction. Ben oui, c’est pas possible de compiler par si ou par là, de matter les différentes séries de star Trek, de chercher des figurines top d’alien et de chercher une dulcinée sur meetic (quoique je l’ai bien fait un moment mais c’est lourd à gérer). D’ailleurs, il y a dix ans, quand tu étais geek, ton RDV Meetic, et ben il se terminait souvent par un partie de Halflife tout seul (enfin pas tout seul parce que avec la TEAM ça fait du monde) plutôt que par une partie de jambes en l’air séduction horizontale. Ben oui, outre ton sujet de conversation totalement obscur pour la dame, ton tshirt batman, ta passion pour ta machine boostée à 2 Go de Ram (oui c’était il y a 10 ans, vous imaginez même pas comme elle déchirait la ticemachine), l’overclocking de ton processeur, il te manquait un truc énorme. Un truc énorme que les geek d’aujourd’hui ont, un truc tellement bien qu’il a fait changé la vision des femmes, un truc qui fait crack boom hue. Toi, tu mangeais trop de pizzas, tu t’habillais comme un sac parce que le tshirt Superman et ben il avait le seul intérêt de bien montrer tes bourrelets. Tes soirées étaient bien vides avec tous tes trucs bizarres, de twin peaks (il y a plus de 10 ans d’accord  mais je parle aussi de l’apparition de ma geek attitude, noraml c’est Mon Blog), en passant par Star Trek, quelques lectures de strange de ton enfance, l’étude approfondie de Tolkien. Et pour en revenir vraiment à il y a 10 ans! ta passion pour ton ordi (à noter que tu ne dis pas ordi mais que j’emploie le mot pour que le lecteur comprenne). D’ailleurs le mot ordi est bizarre. les habitués ne seront pas choqués, je vais digresser (et non pas dégraisser  terme banni du vocabulaire de l’éducation nationale). Ordi, avez vous remarqué qui utilise ce terme?  Les gens qui ont un ordi, ce sont les gens qui ont un problème avec un ordi! les gens qui n’ont pas de problème ont un pc (avec quelques soucis), une tour (pas de problèmes), une machine (aucun problème). Bref j’en reviens à mon discours principal.

Ta passion pour ta machine t’empêche d’avoir une vie normale. Ben oui, il y a 10 ans, difficile de comprendre pourquoi ont peut se passionner pour un truc avec des fenêtres qui bug tout le temps. Bref, toi tu vois dans la machine le truc qui va changer le monde. La dame voit dans la machine une passion bizarre qui fait de toi un mec pas très efficace sur le plan sexuel.

Bref, il y a 10 ans, tu étais un geek, tu ramais.

Aujourd’hui quand tu es un geek, c’est nettement plus simple. Aujourd’hui le bon geek, il rame pas, il emballe. Aujourd’hui le bon geek il a la belle vie.

Et nous en arrivons enfin au problème sémantique évoqué un peu beaucoup plus haut. Le terme a totalement changé de sens. Aujourd’hui, tu regardes Big Bang Theory, tu as un iphone (C’est le gros truc qui fait crack boom hue) et un tshirt avec Geek écrit dessus et ben tu es un geek. Et oui nettement plus simple. Plus aucune passion dévorante, plus aucun intérêt pour des domaines aussi variés que la BD, la télé haut de gamme, la science, l’informatique, l’heroïc fantasy…. et bien d’autres. Aujourd’hui pour être geek tu n’as plus besoin d’être passionné, tu n’as plus besoin de connaître les choses sur le bout des ongles, tu n’as plus aucun besoin. Aucune perte, de temps, tu peux donc le passer à soigner ton apparence, lire un guide de culture générale parce que tu n’en as pas, et draguer sur les réseaux sociaux (j’avoue je l’ai fait aussi). Ben oui bien plus facile de dire que ton pote Kevin a mis une vidéo qui déchire sur Facebook et de la montrer à la dame que de lui expliquer pourquoi 200 lignes te modifient un kernel en profondeur et accélère la gestion des processus multiples.

Alors que reste-t-il des vieux geek, des vrais, ceux qui savaient pas draguer, ceux qui se passionnaient pour Captain America (spécial dédicace), le seigneur des anneaux, les premiers FPS en réseau (parce que c’est un peu facile de brancher la console plutôt que de déterminer son adresse ip de l’envoyer à ses potes par ICQ, et d’essayer de comprendre pourquoi tu tombes par sur le serveur). Et ben il en reste rien. C’est des vieux cons. Ben oui le vieux geek d’il y a dix ans, il a pas d’iphone parce qu’il attendait android ou webos (parce qu’il sait quelques trucs quand même), il regarde Big bang Theory aussi (mais lui il comprend toutes les allusions fines, parce qu’il faut bien avouer que parfois c’est très fin), il bosse, il a une vie de famille (ou pas d’ailleurs mais c’est tout comme). Le vieux geek il sait qu’il est un geek, le jeune il croit qu’il l’est. D’ailleurs niveau drague, il y a de grosses différences. Par la force de l’habitude, le vieux geek cache qu’il est un Geek, le jeune dit en premier qu’il est un geek.

Non parce que pour conclure, et bien le vieux geek il a gagné une chose dans l’affaire. Ben les femmes qui fuyaient le geek se sont dit que quelqu’un de passionné par pleins de sujets est peut être intéressant (et l’avantage c’est qu’elles ont à peu près l’âge du divorce). Le Jeune geek qu’est-ce qu’il a à dire aujourd’hui? il va sur facebook voir les vidéos de kevin et après. Ah oui, lui il a l’avantage de la séduction. Cindy kiffe trop son iphone qui lui permet d’aller voir les vidéos de Kevin à la caisse d’Auchan et son tshirt geek inside.

Ben finalement je suis pas mécontent d’être vieux.

Sambor, cinquième nuit

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Le reveil du début de nuit fut brutal. Des coups à la porte, surement encore des ennuis, de simples humains ne frapperaient pas à la porte d’une bâtisse delabrée à une heure aussi tardive pour eux.
En ouvrant la porte, Fidelma nous découvre 8 croisés, 7 humains et 1 Lasombra de huitième génération selon mon intuition. Je me retourne rapidement vers Sheïtan qui a l’air de garder son calme. C’est déjà une bonne chose. Et Bashir, comme à son habitude, a disparu.
C’est bien sûr le caïnite qui prend la parole en nous annoncant notre convocation auprès de frère Palurio.
Je prend le premier la décision de les suivre, espérant que le reste du groupe suivra cette décision. En effet, affronter autant de personnes d’un coup me paraît totalement inutile. Peu de temps après ma sortie, mes trois compagnons apparent me suive sans faire d’histoire et je me place de façon a ce qu’il soit protéger par mon aura au cas où.
Les croisés humains commencent à nous escorter, le lasombra restant en arrière dans un premier temps avant d’entrer dans le refuge. Il en ressort presqu’immédiatement avec Bashir bien visible cette fois. J’aurais aimé pouvoir lui dire que se cacher d’un lasombra, d’un maitre des ombres, étant inutile, mais peut être que cet épisode lui fera comprendre que son camouflage n’est pas tout puissant et n’est pas une solution à tout.

Cette nouvelle troupe se dirige donc vers le quartier chrétien, vers les momunents les plus religieux et sains de ce quartier. Notre malaise commence à se faire sentir, même si je me doute que n’irons pas bien loin à l’intérieur de ces bâtiments, tout Lasombra qu’il est, le capitaine de notre escorte est surement lui aussi contraint par le caractère sacré de ces lieux.
Nous bifirquons d’un coup vers une petite batisse à l’écart de la cathédrale.
Les croisés humains restent dehors à la demande de Frére Pacifico, comme nous apprendrons plus tard. Nous sommes immédiatement présentés au frère Palurio, clairement un Lasombra aussi, que j’estime entre la cinquième et la troisième génération. Méfiance donc à tout acte hostile.

Frère Palurio prend immédiatement la parole en nous invectivant avec toute la colère dont il semble être capable. Sigbne de sa colère, des ombres commencent à bouger sur les murs, il me semble préparer une eventuelle attaque si nous ne répondons pas dans son sens à la discussion qui va suvre. Je tente donc de focaliser mes sens sur le côté matériel des choses qui m’entourent, tentant de faire abstraction de ces ombres. Par contre, je prends soin de n’inclure que moi dans ma protection, un caïnite du niveau de Palurio pourrait la faire tomber trop facilement.
Il a l’air furieux que nous ayons pris possession de cette bague, non pas qu’il souhaitait l’avoir, mais cette bague n’aurait jamais du faire surface selon lui. Nos maigres tentatives d’explication tournent court puisqu’il ne veut pas les écouter. Toutefois, nous parvenons à apprendre que cette bague aurait été forge il y très longtemps et qu’en certain Gersakhum sera attiré par cette bague. Fidlema tique à l’annonce de ce nom. Le frère Palurio quand à lui, a l’air de craindre ce Gersakhum, surtout s’il entre en possession de la bague.
Dès que nous abordons le sujet du retrait de la bague, le frère Palurio se braque en nous disant que le seul moyen est de mettre Blanche en état de torpeur à la place du campire précédent. Cela nous semble tous hors de question, et la discussion s’anime en tentant de chercher une autre solution.

C’est encore Blanche qui coupe court à la discussion en brandissant à nouveau la croix ssortie de sa toge et en irradiant d’une aura divine. Pacifico et Bashir se recroqueville instantanément et nous marquons tout le coup sous cette explosion.
Le premier à reprendre ces esprits est bien entendu Palurio qui matérialise les bombres qui dansaient autour de la pièce pour les projeter vers Blanche. Sheitan lui se précipite vers Palurio pour tenter au moins de le distraire. Il doti jubiler de pouvoir s’attaquer à ce qui pourrait ressembler à un maître des croisés.
Comme d’habitude, la vitesse de ce combat m’effraie presque et je ne peux qu’entrevoir ce qui se déroule.
D’une simple analyse, il semble que même la puissance de Sheitan ne suffise pas à blesser gravement Palurio, et que l’aura divine de Blanche lui offre une sorte de protection.

Une nouvelle explosion d’aura venant de Blanche met fin à ce combat en mettant en fuite les deux lasombras. Nous ne pouvons les poursuivre puisque c’est le moment choisi par les croisés à l’extérieur pour intervenir suite au bruit du précédent combat.
Contre des humains, le combat est encore plus rapide, surtout avec Sheitan énérvé de ne pas avoir pu blesser correctement le frère Palurio et Blanche, Fidelma et Bashir qui décident de se nourir.
Seul fait intéressant à mes yeux, malgré un palcement de mon aura entre les croisés et notre groupe qui a fait effet, les armes des croisés s’arrétant au niveau de la barrière érigée, Sheitan a pu de l’intérieur placé son attaque grace à l’allonge de son arme.
Après une telle boucherie, nous nous redirigeons vers le refuge pour faire le point que ce que nous avons appris.

Tout le monde tombe d’accord sur le fait que nous avons besoin d’information avant de prendre une décision concernant cette bague.
Prenant confiance dans mes capacités de protection, je décide de jouer un peu plus cartes sur tables avec les membres de notre groupe et partage les informations que je détiens, en prenant soin d’éviter de mentionner les autres salubriens de la ville de Jérusalem.

Au fil de la discussion, j’apprend que la bague aurait été crée par un ancien Brujah, adepte de l’équilibre entre les humains, caïnites et fils de seth. Il nous faut donc chercher dans cette direction pour apprendre comment elle fonctionne exactement.
Cet objet est clairement magique, et l’étude de la magie est l’apanage des Tremeres de nos jours. Je préviens donc mes amirs que je n’irais pas dans cette direction, il est suffisement compliqué de survivre sans en plus se jeter dans la gueule du loup.
Fidelma nous cite le nom du Grand Albert, un brujah qui aurait une réputation d’étude en magie noire et cabale suffisement importante pour qu’une des partie de ces travaux puissent nous eclairer.

Nosu décidons donc de nous diriger vers l’endroit le plus imporant lors de telle recherche : la grande bibliothèque de Jérusalem.
Je n’avais pas pensé en en parlant qu’elle était situé sur des lieux saints et au fur et à mesure de l’avancée nous nous sentons de plus en plus mal à l’aise.
Grace à Sheitan, nous faisons a nouveau appel aux rats pour que ces derniers nous guident en toute discrétion vers la bibliothèque. Ils nous mènent donc pile en dessous de la bibliothèque. Lors de la remontée, nous perdons Bashir dont le malaise est trop important pour qu’il continue.

Arrivé au milieu du scriptorium, le feu nous met encore plus mal à l’aise que précédemment et surtout nous nous rendons compte que tous les ouvrages sont en hébreux. Ne comprenant pas cette langue, je ne peux être que d’une piètre utilité.
Fidelma et Blanche arrivent tout de même à trouver un ouvrage parlant du Grand Albert, expliquant que ce dernier a principalement la Torah.

Nous redescendons presque bredouille, et en bas, Bashir nous indique avoir trouver quelqu’un qui souhaite nous voir, et que c’est une des prophéties qu’il attendait de se voir réaliser. L’ensemble du groupe décide de la suivre, je le fais tout de même à reculons, prudence due à ma dernière rencontre avec un assamite.

Nous debouchons sur une immense scriptorium souterrain, et un homme au centre, nous attendant effectivement.
Fidlema s’approche en toute confiance de cette personne et le salut, elle a l’air heureuse de la voir. Elle nous le présente comme un capadocien qu’elle cherchait depuis longtemps pour lui poser quelques questions, un grand érudit selon ses dires.
Je confirme au reste du groupe qu’il semble bien être un cappadocien même si je n’arrive pas à déterminer sa génération, et nul doute que c’est un érudit vu le nombre de livre qui l’entoure.

Fidelma présente Blanche au caïnite, il l’observe, et à notre grand etonnement lui enlève la bague qu’elle avait au doigt. Il examine cette dernière et la remet au doigt de Blanche.
Notre stupeur passée, notre demande d’explication trouve enfin des réponses.

La bague contient toute la connaissance qui est présente dans la Torah Noire. Un livre très ancien écrit en blanc et un parchemin noir et qui contient les vraies paroles de Dieu retranscrites mot pour mot, ainsi que l’histoire précise d’Adam, Caïn et Lilith. Certains appellent également cet ouvrage le livre de Nod. la bauqe détient donc toute la connaissance des Humains, Caïnites et Enfants de Seth. Elle a été forgé pour qu’un équilibre soit préservé au sein de la création et elle est intimement lié au quatres grandes cités de l’histoire.

Le cappadocien nous rappelle cette histoire.
La première cité fut Enok, créée par Cäïn et des trois enfants. ces trois enfants eurent au total 13 infants, les 13 lignées initiales des vampires. Mais ces 13 voulurent procréer malgré l’interdiction de leur 3 sires. Ils les tuèrenet donc et Caïn s’enfuit. Ce fut la perte de la première cité.
La seconde fut Carthage, créée par les brujahs comme hymne à l’équilibre, mais détruite elle aussi.
La troisième cité fut Rome et la quatrième Jérusalem.
Hors, pour que Jérusalem ne soit pas détruite comme les précedentes, il faut qu’un équilibre se récrée et que le pouvoir au sein de la cité change de main. Et c’est la que la bague entre en jeu. C’est le pouvoir de la bague qui permettra de rétablir l’equilibre et de maintenit Jérusalem en l’état.*

C’est bien la première information important et interessante que nous ayons sur le but de cette bague et de cette voie qui ne nous quitte plus depuis cette nuit dans le tunnel.
Je dois avouer ne pas me soucier de l’equilibre des forces en présences dans Jérusalem, mais de la survoe des gens sur place. S’il faut que le pouvoir change pour ça, je ne m’en souci pas, je n’irais pas contre. Je prends donc la décision, pour ma part, de suivre Blanche, porteuse de la bague dans son périple.

Par la suite, ce cappadocien distille d’autres informations à tout le monde. Dans un premier temps, il empeche, par un pouvoir,  Bashir de parler ou d’exprimer son point de vue. faut-il y voir de sa part une méprisance du clan Assamite, un clan de mercenaire après tout ?
Il préviens Sheitan que les nosferatus n’ont pas tout le savoir ne toutes les réponse, cela a le don d’énerver visiblement Sheitan dans l’honneur de son clan reste une priorité.

Quand à moi, il me fait lire un passage du livre ne Nod concernant mon clan. Des paroles de Saulot directement retranscrites :

Sachez que vous avez été crée pour être détruits
Vous êtes les blancs agneaux
Le doux sacrifice
Vous êtes la plus grande part de la bonté de Caïn
Et vos épaules doivent supporter ses plus grands péchés,
Car je suis le seul à avoir demandé le pardon de l’Unique au-dessus de nous,
Et j’ai été tourmenté par les plus vils des démons de l’Unique au-dessous de nous
Ces serpents, qui m’ont mordu dans mon sommeil
Ces vils vers qui ont sucé mon sang,
J’ai appris d’eux à extraire la part la plus noire du sang
Les blessures de la chair
Le malin de l’esprit.
Et bien que je mourrais, mes enfants survivront.
Ouvrez vos Yeux, et voyez réellement le monde,

Ces paroles ne sont guères encourageantes … mais me font promettre de bien me garder de faire autre chose que de me défendre. Je dois laisser les affrontements au personnes qui m’entourent, car les dernières phrases sur la parties la plus noires du sang me fait craindre qu’une partie de mon clan ne soit trop corrompue. Je ne pourrais tenir cette position qu’un moment de toute façon, les affrontements viendront bien assez tôt je le sais bien, et je redoute ce moment …

Au milieu de mes questionnements intérieux, le cappadociens nous informent que de nombreuses caravanes de Ravnos partent régulièrement vers le nord du desert. Nous tombons d’accord sur le fait de profiter de ces caravanes pour nous rapprocher de notre but.

Le jour vient sur de nouvelles question quand à mon devenir, mais ma protection reste une priorité pour l’instant, ma protection et la santé des gens qui m’entourent feront ma force …

Je mutualise, tu mutualises …. Il nous emm…..

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Tout a commencé comme un conte! tout était beau, tout était joli, le monde était juste et le soleil brillait! (oui je n’étais pas encore en Normandie).

Fraichement sorti de l’IUFM, après une formation de qualité comme on n’en fait plus (ça c’est sur on n’en fait plus mais je plaisante pour la qualité), je me suis dit, ce serait un monde merveilleux, si tous les profs mettaient en commun leurs productions, quel temps nous gagnerions et quel bénéfice ce serait pour nos chers élèves.

Alors je m’abonnais à une liste de discussion célèbre chez les profs d’histoire-géo. Sur cette liste, on trouvait tous les jours des infos sympas, au moins une fois par semaine, il y avait un rappel des nouveautés de clio collège. Alors j’allais voir ce site et me dit, cool, un site qui partage. Toujours dans le rêve d’un monde parfait, je me décidais à créer un site aussi en me disant, ça pourra toujours être utile et ça complétera ce qui existe déjà. J’ai alors créé mon premier site (Histoire Géographie et Multimédia) et comme je pensais que la mutualisation n’était pas une compétition, je me décidais à n’indexer que les ressources numériques utilisables en classe, pas les séances de cours papier que je trouvais déjà sur Clio Collège. Le ton était beau à cet époque. Sur la liste, quand quelque chose de bien était paru sans que ce soit indexé sur un site, quelqu’un le signalait. C’était tellement bien que je me disais, les profs sont formidables.

Alors, mu par mes idées de partage et de liberté (je caressais déjà le manchot à cet époque et croyais dur comme fer que le libre révolutionnerait ce monde marchandise), je me suis mis au défi de partager toutes mes productions, même celles dont je n’étais pas très satisfait. Et je vis que d’autres faisaient la même chose.

Puis, le monde a changé. Rien à voir avec Skynet ni avec une invasion de zombies. Le monde a changé car j’ai fais quelques comptes (pour ceux qui connaissent mes problèmes en maths, c’est un exploit). Combien y-a-t-il de profs d’Histoire Géo dans ce pays: au bas mot   27 413 (en 2009-2010). Combien y-a-t-il de blogs ou sites qui mutualisent des productions? Euh, et là ce fut le choc: 20-30! Et si on pousse un peu 50 en comptant les sites qui partagent des découvertes tels que l’excellent Gemtice (un peu de pub) et bien d’autres. Certes, quantité d’enseignants utilisent ds blogs ou des sites, et je trouve ça plutôt bien, mais ne mutualisent pas.

Alors en me relisant je me dis, tiens, j’ai changé de ton par rapport à d’habitude! Ben non, je vais revenir à mes bonnes vieilles habitudes.

Mutualisation est un grand mot chez les éducateurs du net. beaucoup ne parlent que de cela, beaucoup en veulent et en redemandent, beaucoup voient cela comme l’avenir de l’éduction. Et bien, à un moment, il faudrait regarder en face des trous pour bien voir. La mutualisation ça n’existe pas vraiment, et le collaboratif encore moins. Enfin si ça existe mais il n’y a pas de quoi en faire un plat, ça existe pour une cinquantaine de personnes sur 27000 et des brouettes.

Alors comme pour X-OR, revoyons la scène au ralenti! Et là je vais citer des noms. Pourquoi tout le monde ne mutualise pas? Voyons tout d’abord les types de mutualisateurs:

-Les « comme moi »: C’est mon blog, j’ai bien le droit de me mettre en avant! Les comme moi, ils mutualisent tout, parce qu’ils croient en un monde libre, en des licences libres… Pour tout dire je mutualiserai même mon caleçon si ça pouvait servir la cause!

-les HGV85: Les HGV85 sont presque comme les « comme moi » sauf qu’ils habitent en Vendée et qu’ils sont moins forts! (je le redis c’est mon Blog). Différence aussi, c’est qu’il laverait son caleçon avant de le mutualiser!

-les autres: je ne vais pas citer de nom sans les connaître personnellement: des gens bien sympas qui mettent en ligne leurs productions avec souvent le soucis de bien faire.

-les sites académiques: de la mutualisation institutionnelle, de qualité plus que variable, mais qui a le mérite d’exister. Je n’en dis pas plus, je pourrais me lâcher. (non parce qu’il faut bien le dire y’a des gros boulets parfois sur les sites académiques et des productions plus que douteuses et c’est bien dommage ça pénalise les petits bonheurs que l’on peut y trouver).

Là, ayant perdu quelques lecteurs, qui se demandent où je bien en venir, je vais enfin dire pourquoi j’écris tout ça! Ce matin, en relevant mes mails, je lis des messages de cette fameuse liste pour profs d’HG et là je trouve un super message. Une collègue soumet un lien et obtient comme réponse un message que je qualifierai d’insultant. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le Ticeman a des règles d’éthique et de politesse et là j’ai personnellement trouvé la réponse insultante. Non seulement pour la collègue qui poste le message pour partager (autrement dit revenir à ce qui se faisait avant sur cette liste) mais surtout insultant pour les collègues qui ont pondu le travail. En même temps, je plains le pauvre monsieur qui a davantage l’air de découvrir le contenu du programme en cours d’année.

bref, où je veux en venir, pourquoi, certains ne mutualisent pas, et pourquoi, les critiques proviennent justement de ceux qui ne mutualisent pas. Et là je me reprends. Je vais essayer de ne pas caricaturer pour faire plaisir à la chef des Tuyaunautes ;-).

-Première catégorie: les timides! ceux qui n’osent pas! ceux qui ont peur que leur travail soit jugé. Vous voyez, je suis capable de ne pas caricaturer. C’est louable, ils ont peut être tort, mais il n’y a pas de mauvaises intentions derrière (rien de sexuel dans mes propos, je précise au cas où un gars du Nord ferait un commentaire). Parmi ces gens, on trouve un peu de tout, dont certaines personnes très douées. J’admets que l’on n’ait pas envie de partager même si je ne comprends pas.

-Deuxième catégorie: les branle manettes! Je vous jure que ce n’est pas une caricature. J’ai déjà parler de ce genre de personnes. Elles ne mutualisent pas parce que c’est bien plus simple de prendre le travail mutualisé par les autres.

-Troisième catégorie: Les aigris. Ils voudraient bien, mais ils ne peuvent pas. ils sont dépassés, ne comprennent pas de quoi on parle et sont extrêmement jaloux? Jaloux de ne pas avoir de quoi mutualiser (ben oui il faut bosser pour ça) et jaloux de ne pas faire partie des divers groupes académiques de réflexion ou autres qu’ils envient tellement ils pensent qu’on peut s’en mettre plein le portefeuille. Ceux là, sont un vrai problème car ils polluent la mutualisation, empêchent les bonnes intentions et surtout s’expriment et jettent à la face du monde leur haine.

Quatrième catégorie: Les cons (il y en a dans tous les métiers). Eux ils ne mutualisent pas, parce que partager ça fait trop gauchiste.

Cinquième catégorie: Les commerciaux. Eux ils ne partagent que s’ils peuvent en tirer un profit. C’est à la mode, très air du temps et ça ne les dérange pas de commercialiser le travail des autres comme certains que je ne nommerai pas tellement je les trouve abject. Dans cette catégorie on trouve aussi les « Moi Je » qui se trouvent tellement exceptionnels qu’ils estiment que leur travail mérite un salaire supplémentaire.

Voilà l’état du monde! Je vivais sur un nuage de partage et je me retrouve dans un monde où le partage n’est plus une valeur.

Alors il faudra m’expliquer un truc. Pourquoi avec mes 700 visites par jour et 250 téléchargements, faut-il toujours que ce soit un connard qui viennent mettre son petit commentaire sur mon boulot (et même sur celui des autres)? et d’après quelques discussions avec d’autres mutualisateurs comme hgv85, je ne suis pas le seul dans ce cas. Pourquoi, la masse de gens qui utilise des ressources mutualisées ne s’exprime jamais (ou très peu)?

Si vous avez un avis, n »hésitez pas à commenter, j’aimerai bien comprendre! Bon au départ, je devais aussi parler de récentes discussions sur ENT et Cahier de texte en ligne qui ramènent au même problème, mais je suis un tantinet énervé ce matin!

Meurs pourriture communiste (ou comment les jeux sérieux sont chiants tellement on tue personne dedans…)

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httpv://www.youtube.com/watch?v=4myOpeR6_IU

Habituellement, je ne commence pas un billet par une vidéo, mais les vacances aidant, et la nostalgie étant à l’honneur suite à quelques échanges sur twitter et à mes sensations d’ado en découverte de l’amour, j’avais envie de placer un petit extrait culte.

La digression est courte, je l’accorde, je ferai mieux la prochaine fois. Alors, quel peut être le rapport de tout ça avec les jeux sérieux. Et bien un rapport énorme, je viens de finir Call Of Duty Black Ops. Et là, lecteur habitué à télérama, se dit, mais il est pas clair le type.

Alors toi qui lit un magazine bien pensant, je te dis, Call Of Duty Black Ops, c’est Le JEU, du moment et surtout, c’est un jeu qui a pour contexte la guerre froide (guerre froide! communiste! ça va mieux ou il te faut une ou deux citations). Bref, Le Jeu, se déroule pendant la guerre froide et le Jeu, aurait pu être un Serious Game. Mais il ne l’est pas et comme tout jeu, se trouve être un jeu pour ado retardé où on tue moults coco et tchongs (qui sont aussi coco), de façon atroce. Alors pourquoi n’est-il pas un Serious Game?

Tout d’abord je vais faire une grande digression (les habitués ne s’y perdront pas, les autres, vous pouvez retourner lire télé poche euh pardon, Télérama, de toute façon c’est pareil mais habillé). J’ai acheté ce jeu parce que je suis fan de la série depuis depuis l’épisode abordant le débarquement comme tout bon gamer (j’entends par là une personne qui joue à des jeux vidéos de façon déraisonnable, en y passant quelques heures de nuit au lieu de corriger ses copies). Euh, je reprends moi même ma digression en précisant que c’est une excuse nettement plus valable que de regarder Plus Belle la Vie. Donc j’achète cette splendeur, je joue, je tue habilement beaucoup de monde (et j’ai particulièrement adoré le couteau dans la gorge des vietnamiens sur des bateaux). Bref, je joue, je m’y croie un peu,  la musique aidant (on se serait cru dans la bonne vieille série l’Enfer du Devoir), et tout d’un coup, en pleine frénésie meurtrière, j’hurle, mais Putain, c’est un Serious Game.

Mon cerveau, comme tout humain, a des dysfonctionnement! et en bon prof d’histoire géo (enfin bon, je vais pas m’étaler sinon j’aurais mis exceptionnel), je me dis, mais avec tout ça, j’aurais bouclé la partie Guerre Froide du programme des mes troisièmes en deux temps trois mouvements. Pourquoi donc? ben dans Le Jeu, il y a tous les éléments de la guerre froide, les cinématiques font un petit rappel historique (pas très complet je l’accorde) mais pour qui dispose d’une petite chronologie de la chose, et bien il revit la guerre froide).

Alors, je vais en revenir à mon propos principal. Quel est le lien de tout cela avec les Serious Game. Et bien voilà, je vais tout vous dire.

Il y a peu, je lisais un article de  @pierretravers sur les jeux sérieux (A vous de le lire, je perds assez de temps en digressions inutiles). Et je me dis, il a bien raison le Pierre, car nous autres gamers, on sait bien que les jeux sérieux c’est du flan et que tout ça ça sert à faire de la thune en réalité. Parce qu’un jeu sérieux ça ne peux pas exister, sinon ce n’est pas un jeu. Alors là, y’a plein de gens qui vont dire il ne connaît pas si ou ça, il a pas lu untel ou untel (ça c’est sur, je n’ai pas lu untel ou untel, les articles sur les jeux sérieux faits par des pédagogues dépressifs pour lesquels le jeu s’arrête à Pong, je ne peux même pas les lire). Essayer donc de jouer à la bagarre sans coller un vrai coup de boule.

C’est bon, vous avez essayé? Alors! Ben c’est nul, on s’y croit pas! Parce que le critère d’un jeu c’est de s’y croire, de faire comme si. Et une bagarre sans le craquement de l’arcade sourcilière de l’adversaire, c’est pas crédible. Et ben les serious game c’est pareil! ON NE S’Y CROIT PAS! Et c’est là que le bât blesse.

Il y a en ce moment, une mode de parler de Serious Game à tout va, d’en faire une recette pédagogique miracle pour intéresser des élèves soit disant démotivés et intéressés par rien (parce qu’en réalité, ils sont intéressés par plein de choses, la façon de servir la soupe étant primordiale). Et, digression de plus, mais là certains sont habitués: Y’en a marre sur twitter du retwittage de trucs qui n’ont même pas été vus ni testés. Et intéressé des élèves avec des Serious Game, qui se révèlent aussi chiants qu’un cours magistral, et ben ça n’arrangera rien. Pourquoi, parce que l’essentiel de ce qui est présenté comme des serious game, c’est de la daube.

Tiens Cindy! On va t’intéresser aujourd’hui au développement durable avec ce splendide jeu qui va te permettre  de répondre à des questions comme si tu étais une abeille. « Mais Monsieur, on n’en sait rien de comment elles pensent les abeilles, alors comment je répondrais aux questions ». Ah Cindy, si tu savais que tu allais être exclue par une réponse si insolente (si le prof dit que c’est bien, C’EST BIEN même si ton prof il y connaît que-dalle aux jeux parce que son loisir c’est de lire des livres sur Napoléon). Et oui, répondre à des questions, ce n’est pas un jeu sérieux. Si vous voulez que Cindy se mette dans la peau d’une abeille, il faudrait faire un jeu où on est une abeille (et il faudrait que ce soit bien avec la possibilité de voler à pleine vitesse, d’éviter les prédateurs des abeilles,  de faire le travail d’une abeille et la possibilité de piquer les méchants quitte à en mourir, bon d’accord je digresse j’imaginais juste le jeu).

Voilà le problème des jeux sérieux. On vous colle un prétexte bidon pour vous vendre ‘(parce qu’il est bien question de vente puisqu’en réalité le marché est largement occupé par des sociétés à but très lucratif et même quand c’est gratuit, ce sont des sociétés qui se construisent une image ou veulent vendre un autre produit). Peu importe le prétexte, développement durable, connaissance du monde de l’entreprise (Les jeux sérieux pour les vieux sont parfois encore plus chiants), le fonctionnement est le même. On vous colle un prétexte, et on vous propose de « jouer » sur le thème. Et ben moi, j’appelle ça une fiche d’activité en classe ni plus ni moins (je donne un document et tu réponds à mes questions).

Et à mon humble avis, les seuls jeux vraiment sérieux, ce sont les jeux tout court. Parce que ceux là, ils ont été faits pour divertir et qu’ils ne pénalisent pas le gameplay qui est l’élément fondamental d’un jeu. Parce que moi sauver les dauphins en répondant à un questionnaire, ça me donne plutôt envie de savoir quel goût ça aurait le dauphin. Alors que quand je jouais à Echo the Dolphin (gamer depuis le CPC 464 tout comme bien d’autre et adepte de la sega megadrive pas comme ces lourds de chez nintendo) et bien j’aurais bien eu envie de les sauver moi les Dauphins. Et quand on veut me faire jouer le rôle d’un assureur et bien j’ai dû mal à m’y mettre parce qu’en réalité dans le jeu, l’assureur, il a une vie bien chiante (il matte pas sa secrétaire, il prend pas de pause, il fait pas un détour par micromania en rentrant du boulot).

Donc, à un moment, plutôt que de se demander comment faire des jeux pour apprendre, la bonne question serait peut être Comment utiliser des jeux pour apprendre. Parce que faire un bon jeu, ça coûte temps et argent, et un bon gameplay sans thune, sans moteur graphique de compet et sans une équipe complète, ça rend pas. A l’heure où le budget de production d’un jeu vidéo est équivalent à celui d’un grand film, peut-on s’amuser à bidouiller des trucs que l’on appellerait jeu? Peut-on faire un jeu sur la guerre du Vietnam sans tuer Victor Charlie ou même un GI (je suis assez open mais ça ne m’est pas arrivé depuis le jeu Vietcong en mode escarmouche, mais là je sens que je suis en train de perdre des lecteurs).

Et donc, tout naturellement, parce que dans ma tête mes discours sont toujours très clairs (oui dans la mienne, mais si vous en êtes arrivés là, c’est que ça doit pouvoir aller), j’en reviens à Call Of Duty Black Ops! Bien dommage que LE JEU soit interdit aux moins de 18 ans, parce qu’avec une chronologie bien sentie, un petit questionnaire et une petite discussion, et bien il aurait été un bon jeu sérieux.

Contrairement à Medal OF Honor, Tier 1, qui se contente, de te dire que si t’es afghan t’es qu’un gros méchant, Call Of Duty Black Ops, voudrait dire bien plus mais une fois plus comme le monde est réparti en cases bien définies, il restera un jeu de tir.

Alors arrêtez un peu de saoûler le monde avec de grandes digressions sur le jeu. Je ne dirai pas qu’il faut absolument être un gamer pour s’aventurer sur le sujet, je dirai juste qu’il faudrait un minimum savoir de quoi on parle. Un jeu sans Gameplay, ou avec un gameplay qui favorise tout sauf l’immersion, ce n’est plus un jeu depuis le temps de l’Amstrad. Alors si vous voulez aider Cindy, et bien faites des jeux qui soient d’abord des jeux, on verra après pour le côté serious! déjà en commençant par ce qui intéresse Cindy on aura fait un premier pas.

qu’est-ce qui m’arrive?

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ça fait plus d’un mois que je n’ai pas tenté un script à la con pour simplifier la construction d’Ubuntu HG. Plus d’un mois que je n’ai pas testé un logiciel (ah si j’ai testé  Sozi), plus d’un mois que je n’ai pas acheté un Gadget débile, inutile, technologique et ruinant, plus d’un mois que je n’ai pas regardé big bang theory!

Enfin voilà, ça fait plus d’un mois que je me retrouve comme Spiderman au début du deuxième film. Je perds mes super pouvoirs. Je n’ai plus les idées en face des trous et j’ai même renoncé à améliorer le lanceur de dés en python de @rincevent76. Et même, et là ça devient plus grave, j’ai abandonné la construction de mon lanceur de dés en flash destiné, à lui montrer qui est le maître.

Sur une idée de génie, je me suis dit, tu vas acheter Assassin’s Creed Brotherhood mon bonhomme et ça va te remettre sur les rails de tuer quelques salauds de templiers. Ben ça remet tout être normalement constitué comme moi sur les rails. J’y ai joué une fois, même pas tué un vrai boss. Et côté meurtre de zombies pas mieux!

Et comble du comble, pas ouvert une machine depuis trois semaines, même pas une tentative! même pas gueulé sur mes collègues, même pas râlé à propos d’une demande stupide (genre, je voudrais pouvoir mettre ce fichier sur tous les pc mais je sais pas faire) (ben tiens ça existe juste depuis 5 ans dans le collège et ben j’ai même pas pensé quel con celui-là). Même pas une vanne bien sentie depuis les deux dernières semaines.

Et niveau curiosité, même pas plus que ça! Pas testé quoi que ce soit de nouveau, pas essayé de bidouiller le linker de la nintendo ds qui est restée éteinte désespérément.! même pas un enregistrement test pour Tuyaux TV!

Si je pouvais identifier cette maladie ce serait bien cool!

En tout cas, la vie est plus que belle!

Tu pues le cambouis, sale technicien!

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Ou du bonheur d’être détesté par ses pairs!

Dans l’éducation nationale, il y a un gros défaut à ne pas avoir! Il est possible de se la couler douce (voire de ne pas en ramer une), possible d’arriver en retard, possible de prendre des stages bidons pour ne pas faire cours! Mais il est impossible d’être  technicien. Et là, le lecteur enseignant se dit: « ah oui, l’institution est responsable de cet état de fait » ou encore « l’intégration des Tice est un réel problème dans l’Education nationale, faute de moyens et de formations ». Et là mon pauvre lecteur enseignant, je dis, tu te plantes, te mets le doigt dans l’oeil (je suis un peu blasé aujourd’hui donc je n’irai pas plus loin); Car le réel problème c’est toi! (enfin pas toi puisque si tu es en train de lire tu sais bien que je  je ne parle pas de toi mais de tes collègues qui regardent ‘Plus belle la vie’ au lieu de me lire).

Parce que l’institution, elle, elle l’aime le technicien, et elle veut le garder. Il bosse pour pas un rond, il est content quand on achète un disque dur, et il ne réclame rien parce que de toute façon il n’a pas le temps de remplir des feuilles à la con pour réclamer des heures. Donc l’institution, elle n’est pas responsable.

Les vrais responsables ce sont les enseignants, et plus particulièrement deux types d’enseignants.

Le branle manettes et le pedagoquatoutlu! Et ces deux personnages détestent le sale technicien pour des raisons bien différentes mais bien semblables:

1-keskildit: Le sale technicien, il a un gros problème, il ne parle pas comme les autres. Quand on lui dit « Charles Albert est trop pénible, je ne sais plus quoi faire » (à noter que Charles Albert peut être traduit par Djamel, Jason, Brenda….), il répond pourtant il a son B2I (non ce n’est pas un boys band) depuis la cinquième. Et là le sale technicien, il passe pour un gros con, parce que savoir se servir d’un PC, c’est pas ça qui va l’aider le pauvre Charles Albert qui a pris un zéro quand par accident il a tutoyé son prof de maths (ben oui Charles Albert, il l’aime bien son prof de maths alors des fois ça lui échappe le tutoiement). Et quand le pedagoquatoutlu, éreinté par toute sa réflexion de la journée confie que le cas de Charles Albert ne correspond pas à la typologie de Glurbtz (célèbre chercheur en sciences de l’éducation lu par lui et trois copains), le sale technicien dit qu’il met ses compétences informatiques au service d’une production collective, ce qui est un item majeur du B2I (  Et qui correspond à l’invariant pédagogique n°21 de la pédagogie Freinet, ce que ne relèvera pas le pedagoquatoutlu parce qu’avec toutes ses lectures, il ne pas en plus chercher si cela correspond à ce qui dans la vraie vie pourrait correspondre à ses lectures).

2-J’ai pas que ça à faire:

la deuxième raison pour détester le sale technicien, c’est qu’il propose des solutions. Et dans l’Education nationale, une solution, ça veut dire qu’il faut changer! Changer! Et changer c’est mal parce que ça peut vouloir dire que ces foutus statuts des années 50 pourraient être remis en cause.  Alors c’est bien beau ton serveur qui permet de distribuer du travail individuellement à chaque élève, mais je ne vais quand même pas passer mes soirées à scanner mes fiches pour lesquelles j’ai déjà passé des heures de collage (et oui  le copier coller, c’est d’abord une technique manuelle très éducation nationale). Et ben oui, le sale technicien, il n’est pas aimé parce qu’avec son nouveau gadget, ça va obliger coconne à faire des fiches numériques au lieu de regarder « Plus belle la Vie » et concon à ne pas lire le professeur  Gratalupkef, qui , en spécialiste des neuros sciences, vient de découvrir que le cerveau adolescent n’est pas fait pour supporter des cours chiants! (Pour ne pas être taxé de sexisme, je confirme que l’on peut tout à fait inverser les rôles de coconne et concon).

3-Comment je vais justifier mon échec maintenant?

Ben oui, si jamais le sale technicien avait une idée qui permettait de changer les choses! comment faire pour justifier la glande! parce que le cercle infernal veut que, l’élève est intenable, donc le cours se passe mal! Donc si le cours s’est mal passé, branle manettes et pedagoquatoutlu doivent se détendre en regardant plus belle la vie ou en lisant un livre d’un gars qu’a tout compris sans avoir jamais vu un élève. Et donc, comme il aura passer tout son temps à ça, le prochain cours, qui n’aura pas changé, se passera toujours aussi mal! Et donc il aura bien plus de temps pour se livrer à ses activités favorites. La boucle est bouclée.

Alors le sale technicien, va se prendre plein de méchants trucs dans la tronche par ses pairs! ça commence par, avec tes cours en sale info, ils n’ont pas de meilleurs notes qu’en classe (Je précise aussi que ces deux personnages n’ont pas compris que la salle info était aussi une salle de classe mais qu’ils la perçoivent comme l’antichambre des jeux vidéos).(seconde digression: S’ils apprenaient que j’adore trucider des zombies, assassiner des templiers, et faire la chasse aux méchants dans le dernier Callof, ça justifierait d’autant plus l’opposition). Oui, mais ils sont contents de venir, n’est-ce pas déjà une grande chose!

Il se prend aussi des grandes phrases du type: « un enseignant qui peut être remplacé par un ordinateur devrait l’être ». Je ne sais plus si la phrase vient d’Asimov ou de C.Clarke (de toute façon, ils penseront qu’elle vient d’un autre pedagoquatoutlu). Alors que le sale technicien, ce qu’il pense, c’est que coconne pourrait bien être remplacée par un ordinateur et devrait l’être (comme ça en plus les élèves ne se taperaient pas sa voix de crécelle).

Alors au final, le sale technicien, il est sale parce qu’il pue le cambouis. Et puer le cambouis c’est pas bien. A quoi ça sert de savoir faire marcher un logiciel ou encore pire, de savoir démonter un PC? A rien si ce n’est à faire en sorte de varier les situations pédagogiques. Et le sale technicien, en réalité, si on le déteste, c’est parce que quand il regarde une machine avec un air ravi dans les yeux, c’est qu’il pense que derrière ça, ses élèves vivront le cours autrement. Alors certes, il ne va pas citer de grands auteurs spécialistes de la pédagogie. Peut être pour la simple et bonne raison qu’il n’a pas le temps parce qu’il cherche des solutions concrètes à des problèmes concrets. Pire que tout, il cherche même pour les autres disciplines ce qui pourrait être utile. Il se trompe parfois, il s’égare, séduit par la technique. il est aussi parfois acerbe parce qu’il voudrait absolument que tout le monde profite et se désespère de voir coconne ne pas arriver à faire l’appel en ligne qui prend deux clics.

Et ce sale technicien, qui pues le cambouis quand il a des idées pour le boulot et bien bizarrement, il a une odeur plus douce quand le pc du fiston a un problème et que l’on ne sait plus quoi faire. Le cambouis, ça pue seulement au boulot?

Ben oui, la technique ne remplace pas la pédagogie! mais le monde change et aujourd’hui la pédagogie ne saurait se passer de technique. Alors toi qui lit un sale technicien (je confesse avoir passé un temps inoui à lire un manuel sur les bases mysql) et qui comprend ces quelques lignes, merci d’avoir tenu quelques lignes. Et toi qui est en train de comprendre que le sale technicien voudrait remplacer les profs par des ordinateurs ou des logiciels, relie une fois pour voir, on ne sait jamais, des fois que tu pourrais te faire un avis sans adopter l’avis d’un autre.

Et le pire c’est que ça existe à tous les niveaux de l’institution pas seulement chez les collègues. Quand tu maîtrises la technique ça se voit et bizarrement aux yeux de tout le monde ça efface toutes autres qualités. Non parce que quand même, y’a pas grand besoin d’intelligence pour maitriser hein (ni de sérieux, ni de travail)? Et pis, il pourrait faire peur avec toute sa technologie et pis on n’est même pas sûr qu’il puisse adapter son discours aux pauvres mortels. Dans l’éducation nationale, quand on parle technique, on dit ce n’est qu’un outil. Oui ceux qui le disent sont aussi ceux qui voient la craie comme un outil (j’ai piqué cette phrase à quelqu’un). Voilà pourquoi on n’est pas sorti des ronces. Par contre le technicien, ça dérange personne de l’appeler au secours.

Les chroniques de Sheitan al-Dîn: Cinquième nuit

Nous sortons de l’hébétude lorsque un son retentit sur la porte. Fidelma se lève. Huit croisés sont à la porte.

Je n’entends pas la conversation. Les croisés nous demandent de sortir visiblement. Suivez nous, le frère Paliuro, souhaite vous rencontrer.

Sambor décide de suivre les croisés. nous décidons de suivre sa sagesse. Nous avançons dans le quartier chrétien. Nous approchons de ce qui semble être un monastère. plus nous avançons plus nous sommes mal  à l’aise. Juste avant d’enter dans le monastère, le moine frappe à une bâtisse située sur la droite. Le moine soldat frappe et crie, frère Paliuro, Vos invités. Nous sommes trop proches d’un lieu saint, nous sommes plus que mal à l’aise. Nous entrons tous. les sept templiers restent à l’extérieur. le moine s’approche de Paliuro, commence à l’ui parler et à montrer BAchir.

Paliuro nous interpelle en nous demandant si nous nous rendons compte de ce que nous avons fait. ils gardaient cela depuis des années et voulaient la cacher. je devine qu’ils parlent de la bague verte. paliuro explique à Fidelma la niaise ce qu’est la bague.

Des ombres virevoltent sur les murs. Les choses semblent se déplacer, rien de bien naturel là-dedans. paliuro nous indique que la bague a été créée par un ancien bruja Un mathusalm peut se réveiller parce que nous avons sorti cette bague. Päliuro et son accolyte discutent longuement. Gersakkun a donné cette bague à Mahomet. Gersakkun est déjà attiré par la révélation de cette bague.

Il suggère de mettre Blanche en torpeur pour redéposer la bague à son endroit. Blanche brandit une croix et par je ne sais quelle pouvoir, cela  nous repousse et Bachir et paciofico le moine sont à terre.

Paliuro se relève et des filaments au bout de ses doigts se dirigent vers Blanche. les filaments ne semblent pas pouvoir pénétrer sa protexction.

Je me lance sur Paliuro, mon arme s’écrase sur lui et rebondit. Il n’y a pas une goutte de sang, j’ai juste entaillé sa robe de bure. Je me lance à nouveau sur lui, j’y mets toutes mes forces, rien n’y fait, et ma hache rebondit sur lui. Dans la rage, je me relève  frappant plus que je ne l’avais jamais fait. Je touche, les filaments sont déchiquetés. toute la conviction de Blanche surgit dans la pièce quand Paliuro relâche ses filaments. Pacifico se recroqueville une nouvelle fois.

Je m’apprête à me lancer mes Paliuro me regarde et projette ses mains. des jets d’ombre se jettent sur moi, je les esquive mais ils m’entourent et je ne parvient plus à me libérer. De la lumière émane à nouveau de Blanche. Les filaments disparaissent instanténément. pacifico se jette sur Palioruo et les deux caïnites disparaissent dans l’ombre. Etrangement les croisés sont bloqués par un mur invisible.

Bachir attaque le croisé le plus proche de Blanche. il le touche au premier coup. il est touché à nla gorge et s’effondre. Fidelma se jette à la gorge du soldat. Bachir finit aussi sur le soldat. Je propulse ma hache avec  une haine disproportionnée pour ces croisés. Je perd le contrôle, je sens la puissance monter en moi. Je touche, le premier garde est coupé en deux, et le suivant et tranché à la hanche. Fidelma et bachir se sont jetés sur les gardes restants. je sens que le meurtre de ces satanés croisés m’apporte une satisfaction suprême. Nous ne savons plus quoi penser de ces événements. Pourquoi venir nous chercher ici.

Sambor nous informe qu’Etheria serait une marionette d’une force supérieure. Fidelma semble se ouvenir de son ancêtre le Grand Albert ayant étudié la région infernale. des Kabbalistes de Jérusalem ont suivi son enseignement. nous pourrions retrouver des informations à ce sujet dans une biobliothèque. Nous nous dirigons vers la grande synagogues. la bague continue son chant pour nous diriger vers Salah.

En s’approchant du mont du temple, Fidelma, lors du premier pas ne peut plus avancer. Je me décide à appler des rats pour passer par dessous. Les rats nous montrent un passage? Nous ressentons tout de même une légère sensation de malaise. les rats nous entrainent vers le fond, bien antérieur à Jésus Christ. les rats s’arrênt en bas d’un escalier. Nous montons et arrivons dans une pièce moitié aboulé. Nous enchainons les pièces en montant petit à petit. Nous voyons enfin la lumière d’un torche. Bachir ne peut plus monter. Fidelma et moi avançons ca ril s’agit d’un lieux saint mais que nous connaissons bien car appartenant à notre religion pourtant différente. La Grande synagogue est le lieu de toutes les religions.

Notre bande de quatre caïnites pénètrent dans le sciptorium. Tous les rouleaux sont écrits écrits en hébreux. Fidelma ne trouve rien. Blanche découvre que la tradition kabbaliste vient d’Abraham. le but est d’attribuer un code chiffré aux textes divins. Magnus Albert est venu étudié auprès du grand Maïmonide. il connaît les secrets de la Torah.

Pas de découverte précise? nous redescendons? Nous retrouvons Bachir qui a rencontré un ermite dans le sous sol Abraham. Bachir nous conduit vers lui en nous indiquant qu’une prophétie aurait annoncé notre venue. Dans une cave voutée, nous ressentons une présence au fond d’un tunnel.

Fidelma nous dit qu’il s’agirait d’un cappadocien et s’avance. Sambor confirme ce point de vue. Au bout du tunnel, nous rentrons dans un immense scriptorium. les parchemins sont secs et des bougies sont partout, il y a des risques de feu. un vieillard est présent. Il nous invite à entrer.

Fidelma dirige Blanche vers le vieillard et lui montre la main avec la bague. le vieillard tient un discours sybillin. il m’infrme que les nosferatu ne détiennent pas toutes les vérités. il nous informe. il retire la bague des doights de Blanche, l’observe. etrange, elle a tout tenter pour s’en débarasser. il la remet à son doight.

Il mentionne un grand pouvoir venant de la bague. La magie de la Torah noire. Il y en aurait très peu écrite sur un parchemin noire avec une encre blanche. Cette torakh raconterait l’histoire d’Adam de Caïn et de Lilith. certains l’appellent le livre de Nod. Dans cette torah, des paroles de dieu sont réellement transcrites. Dans la bague se retrouve les connaissances sur tous les vampires, tous les humains et les enfants de Seth.

Je suggère de remettre la bague à son destinataire, Salah. la bague aurait été créée pour maintenir un équilibre. jérusalem est la quatrième cité ». Caïn a construit la première cité. il a créé trois infants. ces infants se sont mis à procréer. Caïn a alors détuits la première cité car il y avait trop d’infants. puis il crée Enok. Il a autorisé ses enfants à créer une générations d’infants. ils furent treize.

Mais ces infnants voulurent une descendance. ils ont alors créer toute une lignée. Caïn se mit en colère quand il sécouvrit le nombre trop grand des infants. Les treize ont tué les trois enfants de Caïn qui s’est enfuit.

Bruja créa Carthage qui fut détruite. mais la troisième cité était Rome. Jérusalem est la quatrième cité. Pour qu’elle le reste, il faut un équilibre, il faut que le pouvoir change.

Il nous informe que nous avons été sauvé du tremblement de terre par la fille d’Enola une Gangrell. bachir essaie d’obtenir des informations et le vieillard le paralyse d’un geste.

Il indique à Sambor qu’il faut se méfier des fils de Saulot.

Led vieillard nous indique que des ravnos organisent des caravanes pour e déplacer de villes en ville. Nous décidons d’obéir à la bague. Pour la journée à venir, nous décidons de dormir dans le scriptorium d’Abraham.

Les croisés à l’extérieur ont enfoncé la porte.

La porte s’ouvre. face à nous,